Le sommet du G20 s’ouvre ce jour à Johannesburg sous la présidence de l’Afrique du Sud, autour du thème de la solidarité, de l’égalité et du développement durable. Toutefois, l’événement se déroule dans un climat diplomatique morose, marqué par des tensions entre plusieurs grandes puissances.
L’un des faits marquants de ce sommet est l’absence du secrétaire d’État américain, remplacé par Dana Brown, ambassadrice par intérim des États-Unis en Afrique du Sud. Cette représentation de second plan illustre les tensions entre Pretoria et Washington, exacerbées par une réforme agraire controversée en Afrique du Sud. Cette réforme, jugée agressive par l’administration américaine, a conduit à un refroidissement des relations bilatérales.
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Au-delà du différend entre l’Afrique du Sud et les États-Unis, le sommet est également assombri par les récentes déclarations du président américain à l’égard de son homologue ukrainien. Qualifiant ce dernier de « dirigeant sans légitimité électorale », il a annoncé une volonté d’accélérer les négociations de paix avec la Russie, sans concertation avec Kiev. Cette prise de position suscite de vives réactions parmi les membres du G20 et pourrait compliquer les discussions multilatérales.
Malgré ce contexte délicat, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a insisté sur l’importance du dialogue et du partenariat international. Dans son discours d’ouverture, il a rappelé que le G20, représentant 85 % du PIB mondial et plus de 75 % du commerce international, a un rôle clé à jouer pour la stabilité économique et le développement durable.
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Cependant, le sommet risque une nouvelle fois d’illustrer les profondes divisions entre les grandes puissances. Les divergences d’intérêts entre les États-Unis, l’Europe, la Russie et la Chine compliquent régulièrement l’adoption de décisions communes. Reste à voir si cette édition du G20 permettra de surmonter ces obstacles et d’aboutir à des avancées significatives en matière de coopération économique et diplomatique.
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