La Cour constitutionnelle algérienne a décidé de rejeter les dossiers de candidature de trois prétendants à l’élection présidentielle prévue pour le 7 septembre 2024. Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), et Abdelhakim Hamadi, directeur d’un laboratoire de produits vétérinaires, ont vu leur candidature invalidée le 31 juillet 2024.
Ces candidats sont accusés d’avoir recouru à l’achat de parrainages pour soutenir leur candidature. Selon le juge d’instruction Lotfi Boudjema, des élus auraient été payés entre 88.273,67 et 132.103,31 francs CFA pour apposer leur signature sur des formulaires de parrainage en faveur des candidats incriminés. Cette information a été corroborée par le parquet, qui a ouvert une enquête pour plusieurs infractions, notamment octroi d’indus privilèges, trafic d’influence, et escroquerie.
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Les trois candidats ont évité le mandat de dépôt après leur audition par un juge du pôle pénal économique et financier. Leur exclusion de la course électorale laisse un impact notable sur le paysage politique à quelques semaines du scrutin. Sur les seize dossiers de candidature soumis à l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), seuls trois ont été acceptés : le président sortant Abdelmadjid Tebboune, Abdelaali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix (MSP), et Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS).
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Cette décision a suscité des réactions variées dans le pays. Les observateurs politiques et les citoyens attendent de voir comment cette situation influencera le déroulement des élections et la confiance dans le processus électoral. Le climat politique en Algérie est marqué par une vigilance accrue autour de la transparence et de la légitimité des candidats, alors que la campagne électorale entre dans une phase cruciale.
Afriksoir
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