La ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a exprimé une profonde émotion après l’annonce du décès du Pape François, survenu dans la matinée du lundi de Pâques, ce 21 avril 2025. Un jour symbolique pour les chrétiens, que la ministre a qualifié de « grand deuil » pour l’Église catholique et une « perte immense pour le monde ».
« C’est un grand deuil. On ne s’y attendait pas du tout, après sa mémorable sortie du dimanche de Pâques. Aujourd’hui d’ailleurs, tous les chrétiens s’étaient donné rendez-vous en « Galilée » pour vivre davantage la résurrection du christ. Lundi de pâques, c’est l’activité principale de toute l’Eglise, aller en « Galilée » pour y voir le Christ. C’est une tradition. Aller au contact du christ ressuscité », a-t-elle déclaré.
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Pour la responsable politique ivoirienne, ce rappel à Dieu du Saint-Père survient à un moment particulièrement fort de la liturgie chrétienne. « Le chef de l’Eglise, le leader de l’église catholique s’en est allé. C’est le plus grand ami du monde. Le grand ami des sans voix, des pauvres ; l’ami de la paix, le grand bâtisseur de ponts entre les peuples. C’est une grosse perte pour l’Eglise, pour l’Afrique, pour le monde et pour la Côte d’Ivoire notre pays », a-t-elle dit. Ajoutant que « c’est difficile », mais c’est en même temps « un rappel de vivre en permanence dans l’espérance », a-t-elle ajouté.
« C’est difficile, mais c’est en même temps un rappel à vivre en permanence dans l’espérance. La Pâques, commémoration de la résurrection du Christ »
Dans sa publication, Anne Désirée Ouloto a salué la mémoire d’un homme qu’elle décrit comme « le plus grand ami du monde, l’ami des sans-voix, des pauvres, l’ami de la paix, le bâtisseur de ponts entre les peuples ». Elle voit dans la disparition du souverain pontife une interpellation à garder foi et espérance : « C’est difficile, mais c’est en même temps un rappel à vivre en permanence dans l’espérance. La Pâques, commémoration de la résurrection du Christ, et le départ du Saint-Père François ! Comme pour nous dire : demeurez dans l’espérance. »
La ministre a aussi souligné les liens particuliers qui unissaient le Pape François à la Côte d’Ivoire. « Cela nous ramène à revisiter les relations entre le Vatican et notre pays depuis le Président Félix Houphouët-Boigny », a-t-elle indiqué, évoquant ensuite la consolidation de ces relations sous la présidence d’Alassane Ouattara.
Elle s’est notamment souvenue de la célébration des 50 ans des relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Saint-Siège, marquée par l’émission d’un timbre postal illustrant le Pape François aux côtés du Président Ouattara. « A la dernière visite du Président Ouattara au Vatican, il y a eu, à la basilique Ste Marie Majeure, une messe pour la paix en Côte d’Ivoire, présidée par le Cardinal Pietro Parolin », a-t-elle rappelé.
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Pour Anne Ouloto, le décès du Saint-Père n’est pas seulement une perte spirituelle, mais aussi un appel à continuer son œuvre de paix, de dialogue et de fraternité. « Son souvenir restera gravé dans nos mémoires comme celui d’un homme de foi, d’humilité et d’espérance. »
Prince Beganssou
