L’Assemblée pour le développement économique de l’Afrique pour soutenir la campagne de reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-21) s’est ouverte, hier mercredi, au Sofitel hôtel ivoire. Cette rencontre cruciale réunit les acteurs clés de la finance internationale, les décideurs politiques, le secteur privé et la société civile.
Elle servira de lucarne pour permettre des partages de connaissances et d’idées. Institution de la Banque Mondiale qui se consacre aux pays à faible revenu, l’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays à faible revenu du monde, dont elle constitue la première source de financement pour le développement des services sociaux de base.
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A l’occasion de l’ouverture des travaux de cette assemblée, placée sous le thème « Mettre fin à la pauvreté sur une planète viable : avoir un impact avec urgence et ambition », la ministre de l’Economie, du plan et du développement, Nialé Kaba, a situé sur les enjeux de cette rencontre de haut niveau, « La rencontre d’Abidjan vise à amplifier le plaidoyer porté en avril dernier à Nairobi au Kenya, en vue d’une reconstitution conséquente de l’IDA en décembre 2024 à Séoul en Corée du Sud. »
Elle a également expliqué que « L’ambition est connue : mobiliser au moins 120 milliards de dollars US (60 mille milliards FCFA) pour soutenir le développement des pays les plus pauvres, dont une grande partie sont en Afrique. Il s’agit également de renforcer l’investissement privé sur le Continent, dans les 6 infrastructures économiques et sociales, en vue d’accélérer l’atteinte des ODD. »
C’est pourquoi, précise-t-elle, l’assemblée pour le développement économique de l’Afrique portera sur des sujets clés dont « Partager les priorités de financement du développement avec l’ensemble des partenaires au développement, plaider pour un financement adéquat permettant de relever les défis et saisir les opportunités de développement en Afrique et dans les autres régions bénéficiant de l’IDA. D’encourager l’engagement des gouvernements à travers, la mobilisation des ressources intérieures et de favoriser les investissements privés sur le continent avec des études de cas mettant en exergue les entrepreneurs et les investisseurs africains. »
Nir Bar Dea, CEO de Bridgewater Associates s’est prononcé sur l’importance du continent africain, dans la réalisation des objectifs de son organisme, « L’Afrique constitue un continent important pour nous, c’est un carrefour incontournable avec d’énormes défis à relever, dont l’accès à l’électricité. 6 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité et le délestage plonge ces populations dans l’obscurité. Avec l’apport de tous, nous sommes convaincus de faire changer les choses par le renforcement du capital humain. »
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Pour lui, il s’agit à travers cette rencontre de mettre en place une plateforme de soutien avec la Banque Mondiale en vue d’identifier les défis de la pauvreté et d’impacter la vie de 250 millions de personnes d’ici 2028. L’assemblée est co-organisée par Global Citizen : ONG, mobilisateur social, engageant le public et poussant les gouvernements à contribuer davantage et Bridgewater Associates : fonds d’investissement engagé envers les objectifs de développement global, ce qui reflète l’intérêt croissant du secteur privé pour les questions de développement durable.
Le Nouveau Réveil
Association internationale développement
