La bande de Gaza est une nouvelle fois privée d’aide humanitaire. Ce dimanche 2 mars 2025, Israël a renvoyé en Égypte un convoi transportant des vivres et autres fournitures destinés à l’enclave palestinienne, exacerbant les tensions dans la région.
Tel-Aviv a justifié cette décision en affirmant que l’aide ne pouvait être autorisée qu’à certaines conditions, notamment un engagement du Hamas à prolonger le cessez-le-feu conclu en janvier 2025. Les autorités israéliennes ont mis en garde contre des « conséquences supplémentaires » si le mouvement palestinien refuse leur dernière proposition de trêve.
A lire aussi : Bande de Gaza : Abdelilah Benkirane met en garde contre un projet d’expulsion des Palestiniens
De son côté, le Hamas a accusé Israël de vouloir saboter le processus de paix, quelques heures seulement après la fin de la première phase de la trêve. Cette décision israélienne a provoqué une réaction immédiate de la communauté internationale. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a vivement dénoncé le blocus de l’aide humanitaire imposé par Israël.
« En ce qui concerne la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu, chaque partie doit remplir ses obligations. Un accord a été signé et doit être mis en œuvre, y compris le flux complet de l’aide. L’utilisation de l’aide comme arme de punition collective et de famine est totalement inacceptable et constitue une violation flagrante du droit humanitaire international », a-t-il déclaré.
Sur le plan militaire, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’exclut pas une reprise des hostilités si les négociations pour une nouvelle trêve n’aboutissent pas. Cette position inquiète les Nations unies et les organisations humanitaires, qui alertent sur les conséquences désastreuses d’une interruption prolongée de l’aide pour les populations de Gaza.
Cliquez ici pour vous abonner à lvoir’Hebdo, meilleur journal d’investigation de Côte d’Ivoire et première meilleure vente
Alors que les discussions se poursuivent en coulisses, le blocus israélien de l’aide humanitaire suscite une condamnation croissante. La situation reste incertaine, et l’évolution des négociations déterminera l’ampleur de la crise humanitaire qui menace l’enclave palestinienne.
Afriksoir
Israël maintient ses positions au sud-Liban malgré les tensions
