Des tirs nourris (présentés contre une mutinerie) ont été entendus ce dimanche23 janvier 2022, dès 4h du matin, dans plusieurs camps militaires de Ouagadougou (capitale du Burkina Faso) et de Kaya, alors que le pays qui fait face à des actions subversives de groupes terroristes, a connu des marches éclatées dans plusieurs villes, contre l’incapacité du pouvoir du Président Roch Marc Christian Kaboré, à améliorer la situation sécuritaire.
Selon plusieurs témoins, les tirs continuaient dans certains camps militaires (le camp militaire Général Aboubakar Sangoulé Lamizana, les camps de Kaya et de Ouayigouya), au moment où nous mettions sous presse. Certains analystes n’hésitent pas à parler de mutinerie. L’on ignore, pour l’instant, les raisons de ces tirs qui touchent à la fois, plusieurs camps militaires. Toute chose qui laisse présager d’une généralisation de l’action.
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Ces mutineries présumées interviennent dans un contexte de mécontentement croissant contre le pouvoir du MPP, incarné par Roche Marc Christian Kaboré. Le successeur de Blaise Compaoré, qui vit en exil en Côte d’Ivoire où il a acquis la nationalité octroyée par le Président Alassane Ouattara, peine à mater les groupes terroristes qui sévissent sur une partie du territoire, depuis son accession au pouvoir.
Mutinerie au Burkina Faso contre Kaboré ?
Samedi, plusieurs manifestations avaient eu lieu dans le pays. Les protestataires réclamaient plus d’actions contre les groupes armés. Plusieurs manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène à Ouagadougou où le maire avait interdit l’accès à des artères. Les manifestations ont touché plusieurs autres localités à l’intérieur du pays.
Certains manifestants sont sortis soutenir le Mali frappé par des sanctions sévères de la Cedeao et de l’UEMOA (présidé par Roch Kaboré), d’autres par contre ont ouvertement réclamé la démission du Président Kaboré qui selon eux, est incapable de faire face à l’insécurité dans le pays.
William Zongo
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