Et revoilà, le Burkina Faso, ce pays qui nous a, par le passé, rendus si fiers, plongé dans la tourmente. Victime de fils irresponsables qui, pour des lentilles, font courir à leur pays le risque de se désagréger définitivement et de passer sous la coupe des groupes armés de tous ordres qui n’en demandent pas mieux.
Comme un pied de nez de l’histoire, le pays de Sankara est aujourd’hui, celui d’hommes et de femmes désintégrés, qui semblent avoir perdu tout sens de l’histoire et des enjeux de notre temps. Alors que l’on croyait, qu’avec la révolution de 2014 qui a chassé le dictateur Blaise Compaoré du pouvoir, le peuple burkinabé avait repris le contrôle de son avenir, on est bien obligé de se désoler de tout ce cafouillage que vivent nos frères du Faso. La faute à une armée félonne, plus préoccupée par les prébendes que par la défense rigoureuse de l’intégrité territoriale de leur pays.
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Ces militaires sans honneur, sont malheureusement soutenus par une société civile dont certains leaders corrompus, se prennent pour des messies, envoyés par Dieu le père, pour sauver l’humanité toute entière. Ces aventuriers sans scrupules, se cachent derrière des idées pseudo panafricanistes, pour appeler ouvertement à des changements constitutionnels violents, au motif fallacieux d’une supposée seconde lutte anticoloniale dont ils seraient les chantres. En vérité, ses vendeurs d’illusions n’ont rien à proposer à nos peuples. Ils sont au service d’intérêts obscurs qui ne cherchent aucunement le bonheur des peuples africains.
Ses vendeurs d’illusions n’ont rien à proposer à nos peuples
La preuve, ils se battent, selon eux, contre la France, pas pour proposer un développement endogène des pays africains, comme on le voit en Asie et en Amérique du Sud, mais pour les aliénés à la Russie de Poutine. Quelle aberration. Comment des démocrates progressistes autoproclamés peuvent-ils vendre à la jeunesse africaine le modèle russe ? Comment des gens qui disent condamner les troisièmes mandats en Afrique se retrouvent-ils en train faire les éloges de quelqu’un qui, lui-même, a changé la constitution de son pays pour se maintenir au pouvoir, depuis plus de vingt ans. Non, il faut être sérieux. L’Afrique, comme le reste du monde, fait face à d’importants défis.
Ils ont pour noms entre autres, les constructions d’Etats-nations démocratiques, la lutte contre la pauvreté et l’extrême pauvreté, les changements climatiques, les droits de l’homme et particulièrement ceux des femmes. En somme le développement humain. Mais ce n’est pas dans des « coups d’Etat hebdomadaires » pour paraphraser notre compatriote et star mondiale du reggae, Alpha Blondy, que nous trouverons des solutions pour faire face à ces défis cruciaux. Non, non et non.
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Ce ne sont pas les Damiba, Traoré, Goïta et encore moins les Doumbouya qui nous sortirons d’affaire. C’est pourquoi, tous les patriotes africains, doivent se donner la main, partout où ils se trouvent, pour faire barrage à ses apprentis sorciers de putschistes qui ne font qu’aggraver notre situation. Les démocrates africains ne doivent pas se laisser intimider par ces théories vaseuses de lutte contre l’impérialisme français chanté en longueur de journée par ces néo panafricains de pacotilles. Tous ensemble et en chœur disons non aux coups d’Etat. A bas les putschistes !
Notre Voie
Burkina Faso plongé tourmente
