Ce samedi 24 août 2024, le Burkina Faso a de nouveau été frappé par une violente attaque terroriste. Dans le village de Kaya, situé dans le centre-nord du pays, plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie lors d’une attaque sanglante perpétrée par des hommes armés. Cet événement tragique s’ajoute à une longue série de violences qui endeuillent le pays depuis plusieurs années.
L’attaque s’est déroulée tôt dans la journée. Des assaillants, lourdement armés et qualifiés de « terroristes » par les autorités burkinabè, ont pris d’assaut le village de Kaya. Selon des sources sécuritaires citées par Radio France Internationale (RFI), le bilan pourrait dépasser les 200 morts, bien que ce chiffre reste à confirmer. Parmi les victimes figurent des civils, y compris des femmes, des enfants, des personnes âgées, et des hommes, tous pris pour cible sans distinction.
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Le ministre de la Communication, Jean-Emmanuel Ouedraogo, a vivement condamné cette attaque, la qualifiant de « lâche et barbare ». Il a exprimé son indignation face à la brutalité des assaillants qui s’en sont pris à des innocents sans défense. De son côté, le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a déploré que malgré « une riposte et un soutien des vecteurs aériens », les pertes humaines aient été si élevées. Il a également confirmé que des militaires et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) avaient été tués lors de l’attaque, bien qu’il n’ait pas précisé leur nombre.
Une riposte militaire efficace mais insuffisante
Les forces armées burkinabè, appuyées par les VDP, ont réagi rapidement à l’attaque. Selon une source sécuritaire, leur intervention a permis de neutraliser plusieurs terroristes, évitant ainsi un bilan encore plus lourd. Cependant, cette riposte n’a pas suffi à empêcher un massacre de grande ampleur.
Depuis plusieurs années, le Burkina Faso est confronté à une montée en puissance des attaques terroristes, notamment dans les régions du nord et de l’est du pays. Ces violences ont déjà causé la mort de milliers de personnes et déplacé des centaines de milliers d’autres. Les autorités, malgré leurs efforts, peinent à contenir cette menace qui déstabilise gravement le pays.
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L’attaque de Kaya rappelle tragiquement que la menace terroriste reste très présente au Burkina Faso. Alors que le pays continue de subir les assauts de groupes armés, la population vit dans une angoisse permanente. Les efforts pour restaurer la sécurité et la paix demeurent une priorité pour les autorités burkinabè, qui doivent faire face à un défi de taille pour protéger leur population et assurer l’avenir du pays.
Afriksoir