C’est sûr, l’Etat n’a, pour l’instant, pas de solution pour le peuple en ce qui concerne la cherté de la vie. Les Ivoiriens avaient espéré que le président de la République face au Congrès, ce mardi 18 juin 2024, allait prendre une décision courageuse pour faire baisser les prix des denrées alimentaires, mais que non. Même pour le coût exorbitant de l’électricité, le chef de l’Etat a encore fait des promesses. Il a même, au grand dam du peuple, justifié ces prix largement décriés mais jugés « nécessaires » par le président Ouattara.
« Nous avons été amenés à faire récemment un ajustement à la hausse du tarif de l’électricité dans l’optique de garantir une capacité suffisante d’électricité. Cette décision était nécessaire pour tenir compte de l’augmentation des coûts de production dans l’optique de garantir une capacité suffisante d’électricité et d’éviter des délestages comme nous le voyons ici et là dans la sous-région », a déclaré, à la surprise générale, le chef de l’Etat. Alassane Ouattara, poursuivant, a battu en brèche le gémissement de ses concitoyens face à ces augmentations du coût de l’électricité à ne point finir.
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Et comme solution, il leur a demandé d’attendre jusqu’à l’avènement des énergies renouvelables. « En dépit de ces hausses tarifaires, notre pays continue d’avoir un des tarifs d’électricité des moins élevés dans la sous-région (…) Je sais que ceci n’est pas une excuse. Néanmoins, je comprends les préoccupations exprimées par nos concitoyens. Je tiens à vous rassurer que votre bien-être reste la préoccupation essentielle de mon action. C’est pourquoi, j’ai demandé au gouvernement de poursuivre ses efforts pour contrôler le coût de l’électricité. La stratégie du brut énergétique avec le recours aux énergies renouvelables comme les centrales solaires et les barrages hydroélectriques en cours de construction, permettra de mieux maîtriser à terme le prix du kilowattheure », a-t-il encore promis.
S’agissant de la cherté de la vie en général, le président de la République a répété ce que le peuple a l’habitude d’entendre depuis 2011, à savoir l’accroissement de la production qui ne vient jamais. « Je sais que vous seriez déçus si je ne parlais pas de ce paragraphe à venir : la question de la cherté de la vie. Je sais que la question de la cherté de la vie reste bien évidemment une préoccupation pour bien de nos concitoyens que nous comprenons parfaitement. Je voudrais donc vous rassurer que nous sommes engagés sur la voie de solutions durables à cette question », a-t-il dit haut et fort.
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Et le chef de l’Etat d’ajouter avec assurance : « Le Premier ministre en fait une priorité, je peux vous le confirmer. Pour atteindre cet objectif, il nous faut accroître nos productions ce que nous sommes en train de faire en mettant l’accent sur ce que nous consommons tout en continuant d’améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens par une meilleure maitrise de l’inflation. Je pense que le futur nous permettra d’engager des décisions dans ce domaine. » Un son qu’on pourrait qualifier de déjà entendu.
Le Nouveau Réveil
