Le CNDH a été saisi pour la période de janvier au 02 août 2021, de 78 cas de viol sur mineur contre 141 cas en 2020.
En outre, le Conseil enregistre 22 cas de mariage forcé contre 26 pour toute l’année 2020.
A ce jour, la région du Moronou enregistre en 2021 le plus fort taux pour les cas de viol (12 cas), suivie de la région des Lagunes (08 cas). Les cas de mariage forcé se rencontrent dans le Folon (3 cas) et dans le Moronou (3).
Le CNDH a pris en charge ces requêtes et procédé à leur traitement.
Aussi, nous suggérerons à tous les acteurs et parties prenantes :
-le renforcement de la collaboration entre les services ministériels en charge du traitement des cas de violences sexuelles sur mineur et le CNDH à l’effet de faciliter le recueil des statistiques en la matière ;
-la mise en place et/ou le renforcement des comités départementaux et régionaux de lutte contre les violences basées sur le genre ;
-la mise en place de cellules d’accueil spécialisées pour la prise en charge psycho-traumatique des victimes de violences sexuelles, à l’effet d’une prise en charge adaptée à leurs besoins;
-le renforcement de la politique de sensibilisation et de l’éducation de tous publics, afin de faire reculer le fléau des violences sexuelles ;
-le renforcement de la formation des agents de force de l’ordre sur l’accueil et l’assistance des victimes de violences basées sur le genre.
Extrait du discours de Namizata Sangaré, présidente du CNDH, devant les sénateurs