Des agriculteurs du soja des régions du Poro, Tchologo, Kabadougou, et du Bafing veulent le renforcement des frontières du nord ivoirien pour freiner la fuite de la production vers les pays limitrophes, notamment le Mali, la Guinée, le Burkina Faso et le Ghana. Ils ont fait cette déclaration le 2 novembre 2024 à Odienné.
Cette déclaration a eu lieu à l’issue d’un conclave qui a regroupé les grands agriculteurs des régions du Bafing (Touba), Odienné (Kabadougou) et ceux des régions du Poro (Korhogo), du Tchologo (Kong) ainsi que de la Bagoué (Tengrela). C’était à la faveur de l’annonce de la campagne de récolte et de commercialisation 2024-2025 qui démarre officiellement le 15 novembre 2024.
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« Nous souhaitons le renforcement de nos postes frontières nord qui sont poreux. Des commerçants de ces pays voisins viennent acheter le soja à nos frontières. Ce qui constitue une perte énorme pour le paysan et pour l’État ivoirien », a déclaré Silué Alassane, président du groupe soja de Korhogo.
Deux autres points ont retenu l’attention des acteurs du soja, notamment l’augmentation du prix d’achat bord champs du kilogramme de soja à 250 FCFA pour cette campagne commerciale 2024-2025 contre 150 FCFA la campagne précédente.
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Les acteurs souhaitent la mise en place de l’Organisation Interprofession Agricole du Soja (OIA) qui va rassembler les agriculteurs, les opérateurs économiques, transformateurs ainsi que les transporteurs.
Une correspondance particulière
agriculteurs soja Poro
