La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), attaque des étudiants en médecine à la cité universitaire de Port-Bouët. Au centre de cet incident, une affaire de chambre.
Des vitres brisées, des cailloux sur dans des chambres et sur des lits, du sang visible sur le carreau signe de la violence de l’agression de certains membres de la Fesci sur des étudiants en médecine à la cité universitaire de Port-Bouët.
« Ça été du lourd. Car ces individus sont venus avec des armes blanches. Certains avaient des bouteilles, des marteaux, des bois, ils ont commencé à tabasser les étudiants en médecine pour des raisons inconnues. Il y a certains d’entre eux qui sont montés aux étages pour casser les portes de certains étudiants en médecine et voler les téléviseurs, les réfrigérateurs, les ordinateurs portables et même les téléphones portables », a laissé entendre un témoin de la scène.
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« Avec les oppositions des autres étudiants, cela a créé des turbulences. Comme on le dit dans notre jargon, ils sont allés mobiliser certains de leurs confrères notamment ceux de la cité universitaire de Port-Bouët 2. Ils sont venus avec des machettes et des couteaux pour agresser. Pour la plupart de ces étudiants, cette agression n’est pas première et chaque fois des blessés et des matériels emportés », a fait savoir un autre.
Quant à un étudiant qui a été blessé dans cette agression, il relève qu’étant à terre, ils l’ont tapé avec un ventilateur. « Ils ont asséné des coups de pieds, je cherchais à me lever, je me suis agenouillé et il y a un qui est venu avec une bouteille de vin et m’a asséné un coup sur la tête. Comme ils ont vu que je saignais de la tête, ils ont tiqué », a-t-il indiqué.
Explications de Saint-Clair Allah
Saint-Clair Allah, le secrétaire général de la Fesci qui, soulignons-le n’a pas condamné l’acte, a donné sa version des faits. « Il y a un bâtiment qui est alloué aux étudiants en sciences de santé. Là-bas il y a une bouteille de gaz qui a explosé. Ils sont allés au secours de la chambre qui a failli être sinistrée », a-t-il expliqué au micro de NCI.
« Lorsqu’ils ont constaté l’incident, ils ont posé la question à l’étudiant de savoir où était son voisin. A lui de répondre que depuis un certain temps le voisin n’est plus là. Et ils lui ont dit que pendant qu’ils cherchent des chambres pour dormir et qu’ils n’en trouvent pas, eux, ils en ont tellement qu’ils y dorment quand ils veulent. Donc ils ont décidé de venir dormir dans ladite chambre. Voici ce qui a entrainé la bagarre », s’est-il défendu.
« Il y a une nouvelle équipe de la Fesci qui a envoyé un esprit nouveau, un esprit de rassemblement. Ici à l’université tout va bien. Le combat que nous menons est pour l’ensemble des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Mais en même temps, nous ne sommes pas une organisation qui est en train de mener un combat de leadership. Nous n’avons pas besoin de cela », a-t-il ajouté par la suite.
Il est important de condamner toute forme de violence, surtout lorsque cela implique des étudiants qui sont censés être en sécurité sur leur campus universitaire. Il est crucial que les autorités universitaires prennent des mesures pour assurer la sécurité de tous les étudiants sur le campus.
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Il est également important que les autorités judiciaires prennent des mesures pour identifier et poursuivre les personnes responsables de cette agression. Les étudiants ont le droit de vivre dans un environnement sûr et respectueux, et personne ne devrait avoir à subir de la violence ou des intimidations pour quelque raison que ce soit.
Il est également important que les différents groupes d’étudiants travaillent ensemble pour résoudre les problèmes de manière pacifique et constructive. Les conflits doivent être résolus par le dialogue et la négociation, et non par la violence.
Prince Beganssou
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