Alors que les manœuvres politiques et les contestations judiciaires se multiplient pour freiner la dynamique enclenchée par le PDCI-RDA sous l’égide de son président Tidjane Thiam, Koné Kobali signe un texte engagé, dressant un parallèle entre le parti doyen et un tsunami irrésistible. Dans ce plaidoyer passionné, le libre auteur décrypte les enjeux autour du report judiciaire du 2 avril 2025, la tenue réussie du Bureau Politique à Yamoussoukro, et l’ouverture des conventions locales, tout en dénonçant les tentatives de déstabilisation.
S’il y a un phénomène naturel auquel on doit comparer le PDCI-RDA, c’est sans nul doute celui du tsunami. Ce phénomène silencieux je dirai même sournois, qui soumet tout et tout sur son passage qui se fait par avalanches. En ce moment pour distraire ce phénomène qui emporte tout sur son passage, l’on use de tous les subterfuges, de toutes les intrigues pour tenter de complexifier son cours naturel arrivé à maturité. Les peaux de bananes et autres condiments tels que le gombo ou le poisson silure, sont appelés en renfort sans succès.
Le tsunami poursuit serein sa cavalcade. Bien évidemment, le report attendu de l’audience du 02 avril au 11 avril, est une conséquence logique de la puissance phénoménale qu’incarne ce raz-de-marée. À bien y regarder la plainte assortie inhabituellement de recommandations émises par les soins de Dame Yapo, s’avère un non-sens. La plainte ayant été vidée de sa force juridique. De sa substance.
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De deux choses l’une : soit les juges sont embarrassés au point de ne pouvoir aller dans le sens tracé par Dame Valérie-Yolande Yapo, soit la sérénité et la détermination du parti doyen que certains raillent ainsi, a montré qu’il n’était pas une carpette ! Le report intervenu le 02 avril 2025 dans le périmètre du palais de justice du Plateau habituellement calme et même très calme pour un mercredi de surcroit, est le premier panneau de signalisation sur une liste de deux, qui balise avec des gages certains, la victoire à venir du PDCI-RDA dans ce dossier qui ne pouvait pas en être un !
D’ailleurs, la meilleure preuve de mon assertion est la tenue fluide du Bureau Politique de ce samedi 05 avril sans report cette fois-ci, sur les terres de Félix Houphouët Boigny à Yamoussoukro. Si le dossier qui fait la vedette en ce moment était complexe, les résolutions qui découlent des travaux du Bureau Politique le premier du genre sous l’ère Thiam, en rajoutent une couche !
Il va sans dire que ces résolutions enflent la légitimité et consolident un peu plus la posture de Thiam à laquelle Dame Yapo et ses comparses cherchent des noises dans une botte de foin ! Il ne serait pas raisonnable de démolir un immeuble pour lequel tous les papiers administratifs ont été dûment signés et délivrés ? Tôt ou tard on va se demander et à raison, à qui profite vraiment l’argument bancal de la double nationalité que l’on repend ici et là comme une trainée de poudre ?!
On voit bien que la nature des travaux qui sont en chantier, vise à démobiliser les militants et les sympathisants de notre parti. On veut rendre infréquentable notre Président qui bénéficie en ce moment de tous les vents favorables, qui se déclinent sous forme de ralliements de qualités. À Abidjan comme ailleurs dans le pays et à l’extérieur, tout le monde sait que les primo-votants sont majoritairement favorables à Thiam et à son équipe à cause de son programme dont on connait à peine l’énoncé ! Ce qui dénote de la fraicheur de ses idées à travers lesquelles les ivoiriens se reconnaissent.
Le fait est que tous ses atouts sont mis en exergue et soigneusement exploités par son entourage stratégique. L’homme Thiam séduit et plait par son sérieux, sa prestance et la maitrise des dossiers qu’il évoque par simples susurrations. Y a-t-il quelqu’un à Abidjan auquel l’ombre diaphane de Thiam fait peur ? La « redoutabilité » désormais légendaire du candidat Thiam est telle, que ses adversaires politiques la surestiment à volonté au point d’en prendre ombrage.
C’est d’ailleurs pour quoi ses adversaires (politiques) usent de beaucoup de rhétoriques ces temps-ci pour espérer aboutir à leurs fins ! Là-bas pas très loin, on voit des gens en train de choisir notre candidat qu’ils voudraient nous imposer alors même que parfois, ils ne s’honorent pas d’un candidat officiellement connu et présenté comme tel ? !
Alors même qu’on ne partage pas les mêmes valeurs encore moins des visions du même radical ; on voit mal comment ils pourraient parvenir à leurs fins. Tout ceci, toutes ces manigances ont l’avantage de montrer que le PDCI-RDA même après Houphouët et Bédié, reste droit dans ses bottes comme une épine dorsale fondue dans du bronze. Faut-il croire que certains regrettent aujourd’hui le projet de dissension qu’ils ont mis en œuvre en 1994 en sortant du PDCI-RDA ?
En effet, la logique aurait voulu qu’en sortant avec autant de fracas du PDCI-RDA, auquel ils reprochaient une bonne partie des péchés d’Israël, que ce parti se disloqua et se résuma à son histoire passée, que nenni ! Le PDCI se révèle être un animal qui a le don de se multiplier et de se bonifier au gré des accidents de parcours auxquels il sait faire front ! Ce qui n’est pas le cas des autres dont les appareils d’accession au pouvoir d’État ont été usinés sur le modèle Intuitu personæ.
En d’autres termes, la durée de vie du parti est fonction de la détention du pouvoir d’État. Si plus de pouvoir, plus de parti. Son destin n’est pas drôle. Au lieu de mobiliser des énergies pour amputer le PDCI de son candidat déjà choisi, et si on engageait les travaux pour le respect de notre constitution qui exige de nous une révision de la liste électorale chaque année ?
Car cette liste si je m’en tiens aux observations éparses objectées par les partis politiques et les acteurs de la société civile, cette liste dis-je, semble taillée pour la seule victoire du RHDP ? C’est-à-dire que la liste-ci, ne permet à aucun autre parti politique en dehors du parti au pouvoir, de gagner les élections du 25 octobre 2025 ? Par déduction on dira que la liste électorale provisoire issue des opérations de 2024, est une liste « partisane » !
La question est, comment dépêtrée cette liste de son supposé parti-pris ? Le sujet qui est au même niveau d’intérêt national que la liste électorale n’est autre que celui que Gbagbo, de Soro et de Blé Goudé, qui seront privés de leurs droits civiques. En tant qu’électeur et en tant que candidat à cette élection présidentielle ? ! Au total on a deux fers brûlants au feu au sujet desquels on ne voit rien venir. Peut-être qu’on devrait lâcher du lest pour se saisir de ces nœuds au dénouement complexe ?
D’où le Dialogue Politique que l’opposition « opposée » appelle de tous ses vœux ! D’ici-là le tsunami s’est déporté sans accrocs à Yamoussoukro pour la tenue de la réunion de son Bureau Politique, élargi pour la circonstance à ses prestigieux membres du comité des sages ! J’observe avec un enjouement particulier, que notre tsunami au cours de la 18ème, s’est adjugé le nom de baptême suivant : « ensemble pour la victoire du PDCI-RDA en 2025 ».
Ce qui laisse sous-entendre en filigrane, que nos pourfendeurs et détracteurs dont on voit les cambrures de leur dos, devront mener le combat sur deux fronts. Le front contre le PDCI-RDA et la bataille frontale contre son candidat déjà proclamé et acclamé ! Il se trouve que celui qui décide de s’en prendre pour quelques raisons au PDCI-RDA, s’en prend concomitamment à son Président et vice-versa !
À travers son absence à cette 18ème session du BP que certains utilisent comme une faute de responsabilité, il n’en est rien puisque le militantisme de Monsieur Thiam n’est aucunement pris à défaut. Alors même qu’on était soi-même absent pour donner la leçon, on s’extasie de cette absence somme toute stratégique et pleine de bon sens. Les gens se situent toujours dans le passé et montrent à quel point elles sont attachées à ces pratiques qu’elles veulent pourtant changer !
C’est à croire que le piège (gros) que ces personnes avaient caché sous des feuilles détectables, a été trouvé et désactivé sans peine aucune ! Le PDCI-RDA devrait, dans le cadre de la formation de ses militants, qu’ils soient déterminés ou précédés de leur dilettantisme, ouvrir une faculté pour enseigner les vertus du culte (absolu) de la non présence physique par opposition au culte de la personnalité. En effet, le futur candidat officiel de notre parti, nonobstant sa fonction de Président du parti, n’était pas tenu d’être physiquement présent à ses assises.
Si tel devait être le cas, si tant est qu’il était vraiment empêché par des occupations parallèles, la Direction aurait reporté ses assises et ses conseillers juridiques seraient montés au créneau pour se prononcer sur cette absence sur laquelle d’autres s’extasient à hue et à dia ! Les bienheureux qui ont fait le déplacement ont inscrit deux points à l’ordre du jour. En point un le Bilan et en point deux la Convention Nationale. Si on parle du bilan qu’aucun autre parti ne peut se gargariser d’avoir, se serait lui faire de la contre publicité.
Par contre on peut parler de la convention qui se décline en une formule nouvelle ! Une touche personnelle de la Thiamologie qui est désormais notre principale religion politique ! 45 localités disséminées sur les 322 000 km² et 05 pour les diasporas. En formule éclatée ce qui garantit une certaine inclusivité et une certaine transparence, toute disposition qui devrait trouver l’assentiment de tous ceux qui aspirent sérieusement à candidater. Cet éclatement à un « inconvénient » qui sera un indice avec valeur de jauge de popularité et de soutien à Thiam.
On va donc voir quelles sont les localités qui vont se distinguer par des scores « à la soviétique », afin d’axer le travail de la mobilisation sur celles dont les scores seront jugés moyens ! Cette opération va permettre aussi d’évaluer à un militant près, le poids des candidats à la candidature présidentielle d’octobre prochain. La date de l’investiture (à programmer) de notre candidat élu n’est rien à côté des résultats cumulés des conventions locales qui vont se tenir partout sur le territoire national du 15 au 17 avril 2025.
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Candidats approchez ! Moi je candidate « z’yeux » fermés pour Ti-Thi puisque la session parle d’appel à candidatures ouvert du 08 avril au 10 inclus !! Aux thuriféraires j’aimerais dire, qu’on n’arrête pas un tsunami de la puissance du PDCI RDA, avec des digues de fortunes entièrement faites de bric et de broc ! CAP sur le 25 octobre 2025.
Koné Kobali
Libre auteur, créateur
Côte d’Ivoire : Communiqué final du 18ème Bureau politique du PDCI
