La Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC), Bah Koné était au marché gouro d’Adjamé, dénommé Zamblé Lou Madeleine ce samedi 1er octobre 2022. Celle-ci accompagnée d’une équipe de la structure est allée s’enquérir de la situation de l’approvisionnement des produits agricoles sur le marché. Le constat est que les produits sont disponibles en abondance et les prix ont baissé comparativement à ceux d’il y a quelques mois.
« Il y a de la banane sur le marché et c’est moins cher. Il y a des banes de 1000 FCFA par régime, il y en a de 1500 FCFA et de 2000 FCFA… », affirme Ruffine Bazié, cette commerçante de bananes qui depuis 2006 fait son commerce au marché gouro. « Quand les produits manquaient, on achetait les sacs à 25 mille, 35 mille ou à 40 mille FCFA (NDLR le sac de 50kg d’aubergine). Mais aujourd’hui on peut avoir le sac à 12 mille FCFA, à 10 mille FCFA, à 9 mille FCFA. Cela dépend de la qualité de la marchandise », a déclaré pour sa part Germaine Ta, vendeuse d’aubergines. « Le prix de l’aubergine et du gombo a diminué sur le marché aujourd’hui », a fait savoir Félicité Bénié, vendeuse de piment et de gombo.
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De fait, qu’il s’agisse de la tomate, du piment, du gombo, de l’aubergine etc. les prix ont considérablement baissé sur le marché en ce moment. C’est cette situation de disponibilité des produits agricoles et la baisse de leur prix qu’est venue constater le Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC) au marché gouro d’Adjamé.
« Il y a quelques mois, nous sommes venus ici dans ce marché marché gouro d’Adjamé, à une période où le marché était tendu. C’était difficile pour les consommateurs. Beaucoup de produits étaient hors saison et le gouvernement, par la voix du ministre du Commerce de l’industrie et de la promotion des PME, Monsieur Souleymane Diarrassouba a lancé un appel. Un appel de retenue, un appel envers les commerçantes, pour leur demander de ne pas en rajouter, de ne pas s’adonner à de la surenchère et d’être solidaire des consommateurs dans la période difficile que les consommateurs ivoiriens vivaient », a déclaré Bah Koné, la secrétaire exécutive de la structure.
« Aujourd’hui, quelques mois après, le marché s’améliore, il y a une embellie, les produits sont largement disponibles avec des prix en baisse. On le voit notamment avec la banane où effectivement en période difficile, elle se faisait rare et donc un peu plus chère. Mais aujourd’hui, vous pouvez même avoir un régime de banane bien formée entier à 1000 FCFA, deux régimes, voire trois régimes à deux mille FCFA. Il était bon qu’on revienne pour faire ce constat d’abondance sur le marché, de disponibilité des produits et de baisse de produits pour féliciter les braves femmes », a-t-elle fait savoir satisfaite.
Disponibilité des produits, constat du CNLVC
« Parce que quand ça n’allait pas nous sommes venus les voir pour les sensibiliser pour leur rappeler à l’ordre. Aujourd’hui où ça va mieux, il est bon aussi de revenir les voir pour savoir comment elles travaillent, comment les choses se sont améliorées pour les consommateurs ivoiriens et pour les féliciter de la résilience dont elles font preuve », a-t-elle relevé.
« Il y a cinq ou six mois, le groupe qui s’occupe de la cherté de la vie est venu vers nous pour et c’était une situation catastrophique en ce moment. Il y avait une pénurie rare, il n’y avait pas de produits sur le marché et c’était vraiment difficile. Aujourd’hui ils sont revenus nous voir. Je leur avais dit qu’à partir de septembre, octobre, novembre, il y aura des produits sur le marché. En tout cas, le marché est suffisamment approvisionné de produits sur le marché », a indiqué Yvonne Golé Lou, présidente du marché gouro d’Adjamé.
Prince Beganssou
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