C’est une grave imprudence qui cause des torts : un responsable ayant son bureau au siège de l’Ordre national des urbanistes de Côte d’Ivoire a laissé ouvert un robinet alors que la fourniture d’eau était interrompue dans la cité où se trouve le siège de l’organisation, aux Deux-Plateaux (Abidjan). Lorsque l’eau courante a été rétablie, l’eau a coulé durant des jours (c’était un week-end), inondant l’immeuble et créant des dommages chez certains voisins.
Comment un Ordre qui invite les citoyens à adopter des démarches citoyennes a-t-il pu commettre une telle imprudence ? Selon des membres du voisinage, interrogés, tout commence le vendredi 24 février 2023. Ce jour-là, l’eau est « coupée » dans la zone de Deux-Plateaux Mobil. Le lendemain, alors que l’eau a été rétablie la veille nuit, des riverains constatent que de l’eau coule dans un escalier de l’immeuble. Après des recherches, des riverains constatent que celle-ci provient du siège de l’Ordre national des urbanistes de Côte d’Ivoire.
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C’est ainsi, toujours selon certains voisins, que des responsables connus de certains voisins, sont joints. Du samedi au dimanche, malgré les appels, les SMS et les messages Whatsapp, aucun responsable ne daigne se rendre sur les lieux pour arrêter le robinet ouvert. A cette période, informé, Ivoir’Hebdo avait même joint le directeur Etienne Guéi. Sans succès. Celui-ci avait lu notre message sur Whatsapp, sans y répondre. C’est seulement le lundi, soit trois jours après qu’un travailleur est arrivé sur les lieux et que le robinet a été fermé.
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Conséquence : l’inondation a touché une partie du voisinage et un commerce a été inondé. Depuis près d’un mois, cette victime paye des employés qui ne travaillent plus et n’a plus de clients, dès lors que les réparations n’ont pas été faites. Interrogé par nos soins, Etienne Guéi, le directeur qui avait été alerté à plusieurs reprises, par divers canaux, durant l’incident, a déclaré qu’il y a eu un arrangement à l’amiable avec la principale victime. Ce que celle-ci dément catégoriquement.
Source : Ivoir’Hebdo
