
Une crise secoue actuellement la filière Anacarde et ce, au lendemain de l’investiture des administrateurs de l’OIA. En effet, les administrateurs de l’Organisation interprofessionnelle de la filière Anacarde (OIA) ont été investis, le 14 janvier dernier à Yamoussoukro.
Mais l’Association professionnelle des transformateurs industriels du cajou (APROTIC) conteste ces administrateurs qui ont été désignés. Dans une déclaration, dont a copie le président du Conseil d’administration, l’Association Professionnelle des transformateurs industriels du cajou a dénoncé cette cérémonie qui, dit-il, ne prend pas en compte tous les acteurs de la filière.
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Des industriels du cajou contestent les administrateurs de l’OIA investis

« (…) l’APROTIC rappelle que des appels ont été lancés à l’endroit des Autorités techniques et administratives, relativement à ses réserves importantes sur la représentativité des personnalités désignées pour le compte du collège des transformateurs, résultant de processus dit de « consensus » aux formes et au fond très étriqués dès l’entame, et ayant donné lieu à des délibérations contestées, conduisant au retrait de l’APROTIC, le 18 décembre 2021 lors de l’AG de création dudit collège de transformateurs », indique à l’entame le communiqué signé par le président Tahirou Sanogo.
Il précise par ailleurs que les industriels du cajou ne reconnaissent pas les administrateurs qui ont été désignés en leur nom. « En effet, nous avons le devoir de relever, par la présente, que par cette « forfaiture » qui défie le bon sens, le Collège des transformateurs se retrouve ainsi représenté au plus haut niveau du Conseil d’administration par des personnes n’étant ni Transformateur, ni ne portant aucun projet de transformation dans la profession depuis plus de 5 années, excluant d’office l’Association professionnelle réelle et régulièrement constituée et active pour le bien de ses membres ne vivant que de cette activité dite prioritaire pour l’État », souligne l’APROTIC.
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