
Nommé le 18 juin 2024 à la tête de la coordination de Yopougon 3 de Générations et peuples solidaires, Daniel Séry, ancien membre de la direction du congrès national des soroïstes, s’est prêté à Nord-Sud Infos.
Vous venez d’être porté à la tête de la coordination de Yopougon 3 de GPS. Comment réagissez vous face à cette promotion dans ce contexte difficile que traverse votre mouvement ?
Je voudrais profiter de votre canal pour traduire toute ma gratitude au Président de GPS, SEM Guillaume Kigbafori Soro pour la confiance placée en ma modeste personne pour ma nomination en tant que coordinateur régional Yopougon 3. Évidemment, c’est un sentiment de fierté et de joie qui m’anime.
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Mais au-delà, je reçois cette nomination comme une grande responsabilité qui m’est confiée. C’est une mission que j’ai l’obligation de réussir pour mériter toute la confiance de mon leader, le Président Guillaume Soro. Quelle est votre appréciation sur la grogne qui a suivi la nomination des nouveaux coordinateurs ?
Toute décision aussi logique ou juste qu’elle peut paraître, a toujours suscité des controverses. Cela est dans la nature des choses. Je pense qu’il ne faut pas seulement voir le côté négatif des choses. Le fait qu’il y ait des critiques et quelques petites grognes suite à ces nominations, est également la preuve qu’il y a beaucoup de compétences à GPS et que chacun estime qu’il est capable de faire le travail que le Président Guillaume Soro attend de nous.
Cela est une bonne chose. Cependant, nous sommes au sein d’un mouvement organisé. Nous avons un chef, un guide, un leader, le Président Guillaume Soro. En sa qualité de président de GPS, il faut lui reconnaître son pouvoir discrétionnaire de nomination. Il fait les choix qu’il estime bons pour l’atteinte des objectifs de GPS. En tant que militants et soldats, nous devons accepter ses choix, c’est aussi cela la discipline dans un mouvement politique.
Quelle sera votre feuille de route ?
Il n’y a pas de feuille de route particulière. En attendant que le Président Guillaume Soro nous définisse une feuille de route précise, nous allons continuer le travail que nous faisions avant notre nomination, c’est-à-dire l’implantation de GPS et le maillage du terrain. Je pense que la feuille de route du Président Guillaume Soro ne devrait pas en être très loin. Pour nous, la mission est claire : il ne doit pas avoir un seul centimètre carré qui ne soit pas occupé par GPS dans notre zone de compétence.
Que faudrait-il faire de part et d’autre pour l’aboutissement du dialogue amorcé en fin mars dernier entre le président de GPS et le chef de l’Etat ?
Déjà, pour dialoguer, il faut être au moins deux. Le président Guillaume Soro a pris l’initiative d’appeler le chef de l’Etat. En le faisant, il a montré qu’il est dans de bonnes dispositions pour un dialogue. En face, la logique voudrait donc que son interlocuteur soit réceptif à l’appel et qu’il soit également dans de bonnes dispositions.
Mais lorsqu’au lieu de cela, on invente des accusations infondées, on réchauffe des procès pour incriminer l’autre et son entourage, pouvons-nous vraiment parler de dialogue ? Le président Guillaume Soro est un homme de dialogue et nous qui sommes ses lieutenants, nous partageons cette vertu avec lui.
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Cependant, les agissements sournois de ceux avec qui le dialogue doit avoir lieu, ne nous rassurent pas sur leur sincérité à aller effectivement à un dialogue. Le dialogue entre le Président Guillaume Soro et le chef de l’Etat doit être franc et sincère. Nous le souhaitons tous mais l’attitude de ceux d’en-face nous laisse encore sur notre faim.
Générations Nouvelles
Yopougon 3 Daniel Séry