FEMUA 17 : L’INJS vibre au rythme du civisme et de la culture ouest-africaine

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C’est dans l’enceinte de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) de Marcory que le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, parrain de l’événement, a officiellement lancé la 17ᵉ édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Cette édition, qui a pour pays invité la République de Guinée, s’ouvre sous un thème d’une brûlante actualité : « Civisme et sécurité routière ».

Durant cinq jours, concerts, panels citoyens, campagnes de sensibilisation et actions sociales rythmeront ce rendez-vous devenu incontournable sur la scène culturelle africaine.

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Le choix du thème de cette année s’inscrit dans une dynamique de responsabilisation de la jeunesse, principale cible du festival. Le ministère des Transports, Amadou Koné, partenaire de l’événement, entend faire du FEMUA une plateforme de sensibilisation massive sur les dangers de la route. Selon les chiffres de l’OMS et de l’OSER, les accidents de la circulation sont aujourd’hui la première cause de décès chez les jeunes de 5 à 29 ans. « Loin d’être un simple slogan, la sécurité routière est un impératif pour la cohésion nationale et le développement de notre société », a rappelé le ministère des Transports, Amadou Koné, saluant l’engagement citoyen de l’événement.

Une amitié célébrée avec la Guinée

Pays invité d’honneur, la Guinée a marqué sa présence par une forte délégation culturelle conduite par son ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla. Ce dernier a souligné le caractère hautement symbolique de cette invitation : « Elle témoigne de l’amitié indéfectible, des liens séculaires et de la fraternité culturelle entre nos deux nations».

Pour Françoise Remarck, ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, la musique occupe une place centrale dans la vision du Président de la République. Elle a rappelé la volonté gouvernementale d’investir durablement dans le secteur culturel, à travers notamment la future Cité de l’innovation et de la culture annoncée par le Chef de l’État.

De son côté, Traoré Salif dit A’Salfo, commissaire général du FEMUA, a mis en lumière les retombées concrètes du festival, « Le FEMUA, ce sont 14 écoles construites, plus de 500 emplois créés par édition, et une vitrine exceptionnelle pour les artistes locaux, dont plusieurs ont depuis accédé à une reconnaissance internationale », a-t-il indiqué.

Une édition décentralisée, un rayonnement renforcé

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Autre fait marquant : pour la première fois, la ville de Daloa co-organise l’événement. Une initiative qui traduit la volonté du festival de décentraliser la culture et d’impliquer l’ensemble du territoire ivoirien dans cette dynamique. Avec la Guinée à l’honneur, le FEMUA 17 se veut également un pont culturel régional, consolidant l’image de la Côte d’Ivoire comme leader culturel en Afrique de l’Ouest.

Ignace Konan (stagiaire)

FEMUA 2025 : Une 17ᵉ édition placée sous le signe du civisme et de la sécurité routière


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