La guerre en Ukraine, qui dure depuis plus de trois ans, vient de prendre un tournant diplomatique majeur sous l’impulsion du président américain Donald Trump. Ce dernier a annoncé ce vendredi 7 mars 2025 son intention d’imposer de nouvelles sanctions économiques à la Russie si elle ne mettait pas un terme à ses attaques massives contre l’Ukraine.
« Compte tenu du fait que la Russie pilonne actuellement l’Ukraine sur le champ de bataille, j’envisage fortement des sanctions bancaires, des sanctions et des droits de douane à grande échelle contre la Russie jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus », a déclaré Donald Trump. Il a ajouté : « À la Russie et à l’Ukraine, rendez-vous à la table des négociations dès maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Je vous remercie! »
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi favorablement à cet appel à la paix, affirmant que son gouvernement travaillait « très intensément avec l’équipe du président Donald Trump » dans l’objectif de parvenir à « la paix dès que possible ». Un signal fort envoyé alors que Kiev subit depuis plusieurs jours une intensification des frappes russes.
Dans la nuit du 6 au 7 mars, l’Ukraine a été la cible d’une attaque combinée de grande envergure, avec pas moins de 58 missiles et 194 drones lancés par la Russie, selon les chiffres communiqués par l’armée ukrainienne. Ces attaques ont causé d’importants dommages aux infrastructures énergétiques et civiles, renforçant l’urgence d’une solution diplomatique.
L’Europe muscle sa défense
Face à l’incertitude liée au positionnement américain, les 27 dirigeants de l’Union européenne ont validé, le jeudi 6 mars, le plan « Réarmer l’Europe » proposé par la Commission européenne. Ce programme ambitieux prévoit de mobiliser 800 milliards d’euros pour renforcer les capacités militaires européennes et réduire leur dépendance à l’aide américaine.
Lors d’une visioconférence, l’UE a informé plusieurs de ses alliés au sein de l’OTAN, notamment le Royaume-Uni, le Canada, la Norvège et la Turquie, des résultats de ce sommet extraordinaire. Ce projet marque une volonté claire de l’Europe de prendre en main sa propre sécurité face à la menace russe et aux incertitudes géopolitiques.
Si la pression américaine et européenne pourrait contraindre Moscou à revoir sa stratégie, le Kremlin n’a pour l’heure pas officiellement réagi à l’appel de Donald Trump. Certains experts estiment que la Russie pourrait se montrer réticente à négocier tant qu’elle continue à gagner du terrain sur le champ de bataille.
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Le sort de la guerre en Ukraine pourrait donc dépendre de la capacité des grandes puissances à imposer un cadre de négociation acceptable pour les deux parties. Dans ce bras de fer diplomatique, l’avenir du conflit reste suspendu aux réactions de Vladimir Poutine et de son gouvernement dans les jours à venir.
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