Le ton est monté ce mercredi 20 mars 2025 à Ziniaré, dans la région du Plateau-Central. Face à ses compatriotes, le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé un avertissement ferme aux banques opérant sur le sol national. En cause, le refus persistant des établissements bancaires de reverser 25 % des dépôts à terme (DAT) des sociétés d’État, exigés par le gouvernement.
Dans un discours sans détour, le chef de l’État a tenu à éclairer l’opinion nationale sur ce bras de fer engagé avec le secteur bancaire. « Nous avons demandé aux banques de rétrocéder une partie de l’argent. C’est ce qu’on appelle les dépôts à terme (DAT). Ce sont des sociétés de l’État qui déposent leur argent à la banque. On veut notre argent pour faire le travail, ils ne veulent pas donner parce que cela va affaiblir leurs banques », a-t-il expliqué.
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Poussant l’indignation plus loin, le capitaine Traoré dénonce l’hypocrisie des banques qui réalisent chaque année des bénéfices faramineux grâce à l’argent public. « Chaque année, ils disent que les banques ont réalisé tant de milliards d’intérêt net et ils se le partagent », a-t-il fustigé.
Mais cette fois, la transition burkinabè ne compte pas reculer. Le président prévient : l’État ne se laissera pas dicter sa conduite par des intérêts financiers privés. « Soit on se comprend autour d’une table, ou bien nous allons passer à une autre méthode », a-t-il lancé sous les applaudissements de la foule.
Dans sa déclaration aux allures d’ultimatum, Ibrahim Traoré fixe un délai clair : la fin du mois de mars 2025. « Ce n’est pas tout l’argent que nous voulons retirer. Certaines banques ont répondu, mais la plupart des banques n’ont pas transféré l’argent jusqu’à aujourd’hui », a-t-il souligné.
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Et d’ajouter, dans un ton ferme et prémonitoire : « Si jusqu’à la fin du mois de mars les 25 % ne sont pas versés, nous allons passer à autre chose. Je tenais à faire cette déclaration pour que vous compreniez que la poussière va se soulever lorsque nous allons commencer la bagarre. » Cette sortie musclée du chef de l’État place désormais les banques face à leurs responsabilités. En toile de fond, un enjeu crucial : la souveraineté économique du Burkina Faso dans un contexte marqué par d’énormes défis sécuritaires et sociaux.
Prince Beganssou
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»Jeune Afrique » ce machin !!!
Mais diantre ! C’est bien ainsi que vous fonctionnez messieurs de ce torc…… . Vous êtes démasqués. C’est à croire que vous êtes l’hôpital qui se moque de la charité. Parce justement vous croyez répondre au Chef de l’État Burkinabè, mais c’est vous-même que vous parlez ! Vos pratiques et vos lugubres desseins sont bien connus de tous aujourd’hui !
»Jeune Afrique » ce machin !!!
Mais diantre ! C’est bien ainsi que vous fonctionnez messieurs de ce torc…… . Vous êtes démasqués. C’est à croire que vous êtes l’hôpital qui se moque de la charité. Parce que justement vous croyez répondre au Chef de l’État Burkinabè, mais c’est bien à vous-mêmes que vous parlez ! Vos pratiques et vos lugubres desseins sont bien connus de tous aujourd’hui !