Après trois jours de délibérations, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis à Abuja, pour discuter des mesures possibles concernant la prise de pouvoir par les putschistes au Niger, qui dure depuis plus d’une semaine. Leurs réunions se sont conclues ce vendredi 4 août 2023, dans la capitale fédérale du Nigeria. La planification de l’intervention militaire au Niger est à présent achevée et la future force engagée disposera d’un mandat solide.
« C’est un mandat robuste qui est donné à la force qui va être engagée en cas d’intervention militaire au Niger. Cela inclut l’usage de la force avec des actions offensives autorisées. De bonnes sources, on apprend que le Nigeria aura un rôle de leader avec le plus important dispositif, un dispositif terre, air et mer. La plus grosse contribution sera nigériane. Quant aux autres pays contributeurs, il y aurait la Côte d’Ivoire, le Bénin, avec une promesse du Sénégal. Peut-être que la liste n’est pas encore close », a pointé le média RFI.
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« En revanche, on ne dispose d’aucune indication sur les effectifs. Il reste encore deux jours pour la fin de l’ultimatum. La force est prête en tout cas, selon une source proche des discussions, elle entrera seulement en scène dès le top action des chefs de l’État », a relevé la radio française.
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Pour rappel, les chefs d’état-major ouest-africains réunis au Nigeria ce mercredi 2 août 2023, ont exprimé leur préoccupation quant à la situation au Niger et ont souligné qu’une intervention militaire ne serait envisagée qu’en dernier recours. « L’option militaire est la toute dernière option sur la table, le dernier recours, mais nous devons nous préparer à cette éventualité », avait déclaré le commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, chargé des Affaires politiques et de la sécurité, Abdulfatar Musa.
Prince Beganssou
Niger : « Une intervention militaire serait la dernière option » (CEDEAO)
