A Daobly (Taï), S. Salimata, première épouse d’un planteur burkinabè, Abdoulaye Ouédraogo, soupçonnée d’avoir causé l’empoisonnement mortel de sa rivale et de sa petite sœur (de même que du chat), a été arrêtée par la gendarmerie.
« Tout a commencé dès 00h30 mn, où les deux sœurs, dont l’aînée n’est mariée à Abdoulaye Ouédraogo que depuis à peine un mois, ont curieusement eu le même malaise caractérisé par des vomissements et diarrhées interminables. Elles rendront l’âme quelques heures plus tard, malgré les soins administrés par le personnel de santé de garde », écrit l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Les soupçons se tournent tout de suite vers Salimata. « Cette accusation fait suite à une succession de comportements hostiles qu’aurait eu l’accusée, depuis l’arrivée de sa coépouse au domicile conjugal. D’abord, il y eût une tentative d’incendier le domicile à l’aide de carburant pour manifester son refus de cohabiter avec la deuxième épouse. Deux semaines après, l’épouse décédée, essayant de refroidir son café, découvre une substance étrange au fond de la tasse, substance «toxique», manifestement ajoutée en son absence pour l’empoisonner puisque l’animal à qui l’on a fait boire le mélange est mort peu de temps après avoir avalé le café empoisonné », dévoile l’AIP.
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Qui ajoute : « C’est alors que, selon le témoignage d’Alidou Sawadogo, chef de la communauté burkinabè de Daobly, petit village situé à 1 km de Taï, l’aîné de l’époux et sa famille recommandèrent fortement à celui-ci de prendre des précautions qui s’imposent afin d’éviter le pire ». Ce serait donc dans le même élan qu’à la veille du « 40e jour de son mariage, dame Aminata K, sa petite sœur et même le chat domestique meurent après avoir consommé le même plat de «foutou» (purée de banane ou de manioc) cuisiné par la première victime ».
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Les graves soupçons qui pèsent sur elle, ont amené la gendarmerie de Taï à procéder à son arrestation et à la déférer le parquet du tribunal de Guiglo.
Afriksoir avec AIP
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