Le ministre de la Communication, des médias et de la francophonie, s’est exprimé le mercredi 23 février, sur la situation de crise que traverse la presse en Côte d’Ivoire. Une situation alimentée par le non reversement de l’argent de ventes des journaux par la société Edipresse.
Si le ministre de la Communication semble dire qu’il est préoccupé par les difficultés qui minent le secteur de la presse, il n’affiche cependant pas de préoccupation encore moins une affection pour les entreprises de presse en difficulté où les emplois des journalistes sont menacés.
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« (…) Nous sommes conscients des difficultés du milieu de la presse. C’est pour cela que nous avons voulu aborder la question, de façon globale sur tout l’écosystème de la presse. Que cela parte de l’édition, l’impression, la distribution. Donc c’est tout cet écosystème qu’il faut chercher à analyser mais pas à chercher à analyser les problèmes point par point. Nous avons donc mis en place une équipe de travail qui comprend aussi bien les éditeurs, l’imprimerie, les distributeurs et bien entendu le ministère pour pouvoir réfléchir sur l’écosystème de la presse de façon générale », a relevé Coulibaly Amadou avant de jeter la pierre à des patrons de presse. Les invitant à faire preuve de courage pour licencier leur personnel s’ils veulent faire survive leurs entreprises « (…)

Quand on est chef, on prend ses responsabilités et s’il y a des mesures difficiles à prendre, on les prend. Si pour pouvoir tenir son entreprise, on doit licencier du personnel ou réduire les salaires, le courage voudrait qu’on affronte ces difficultés, plutôt de vouloir chercher des boucs émissaires », a lancé le ministre de la Communication sans prendre de gants. Des propos jugés très surprenants par plus d’une personne, surtout qu’ils sont tenus par le premier responsable du monde de la Communication en Côte d’Ivoire.
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