Ce mercredi 26 juillet 2023, des événements malheureux ont secoué le Niger alors que le président élu, Mohamed Bazoum, a été séquestré à l’intérieur du palais présidentiel à Niamey par sa propre garde présidentielle. Quatre jours après le renversement du régime, l’ancien président du pays, Mahamadou Issoufou, qui avait été remplacé par Mohamed Bazoum en 2022, a pris la parole.
« Je me suis employé, par diverses voies, à trouver une sortie de crise négociée permettant notamment de libérer le président Mohamed Bazoum et de le restaurer dans ses fonctions », a déclaré Mahamadou Issoufou dimanche 30 juillet dans une série de publications sur les réseaux sociaux. « Tant qu’il y a un espoir d’y parvenir, je poursuivrai sur cette voie », a-t-il ajouté.
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Il est important de souligner que depuis la séquestration de Mohamed Bazoum, Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger, a engagé des discussions avec plusieurs partenaires internationaux du pays. Bien qu’il n’ait pas pris la parole publiquement, il a eu des échanges avec des responsables de haut niveau, notamment le secrétaire d’État américain Antony Blinken et la délégation de l’Union européenne au Niger. Ces échanges sont significatifs car ils impliquent des acteurs clés dans la diplomatie internationale.
Il est à noter que l’UE et la France, parmi d’autres pays, ne reconnaissent pas les autorités issues du putsch qui ont renversé le régime en place. Cela peut avoir des implications importantes pour la situation politique et diplomatique du Niger.
L’ex-président Mahamadou Issoufou a également appelé au calme et à la non-violence après des incidents survenus lors d’un rassemblement à Niamey. Lors de ce rassemblement, des manifestants ont tenté de s’introduire dans l’ambassade de France et ont détruit la plaque du bâtiment.
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Dans son appel, Mahamadou Issoufou a exprimé sa préoccupation concernant la sécurité des personnes et des biens, aussi bien pour les citoyens nigériens que pour les ressortissants étrangers vivant sur le territoire du Niger. Il a encouragé toutes les parties à faire leur possible pour protéger ces personnes et ces biens dans un contexte où les tensions peuvent être élevées.
Prince Beganssou
Niger : « Cette garde présidentielle a été imposée à Mohamed Bazoum contre son gré » (Chercheur)
