Marcel Amon-Tanoh : « il y a deux personnes qui ont un bilan dans ce pays, Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara »

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Marcel Amon-Tanoh, ancien ministre des Affaires étrangères et conseiller spécial du président Ouattara au sein du RHDP
Marcel Amon-Tanoh, ancien ministre des Affaires étrangères et conseiller spécial du président Ouattara au sein du RHDP
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Après une fracture politique en 2020 qui avait surpris l’ensemble de la classe politique ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh renoue publiquement avec le président Alassane Ouattara. Dans un entretien accordé à Life-TV le jeudi 10 avril 2025, l’ancien ministre des Affaires étrangères a levé un coin de voile sur les raisons de sa rupture momentanée avec le chef de l’Exécutif ivoirien, tout en plaidant désormais pour sa candidature à la présidentielle de 2025.

« J’ai été induit en erreur par des juristes », a avoué celui qui fut directeur de cabinet du président ivoirien, reconnaissant s’être trompé dans son opposition au troisième mandat d’Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2020. Une position qu’il affirme regretter aujourd’hui. « Ça ne se refera plus jamais. Je n’ai jamais menti au Président Ouattara », a-t-il dit.

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Ce rapprochement marque le retour d’un collaborateur de longue date au sein du premier cercle présidentiel. La relation entre les deux hommes, qui s’étend sur plus de trente années, a été forgée dans les moments difficiles de l’opposition, lorsque soutenir Alassane Ouattara comportait des risques considérables.

Pour justifier son appui renouvelé au président, Marcel Amon-Tanoh invoque les enjeux spécifiques de la prochaine élection : « Les enjeux de cette élection sont différents. Pour la présidentielle de 2025, c’est la paix, la stabilité et la Sécurité des biens et des personnes. C’est pourquoi j’insiste pour que le Président soit candidat ». Et de marteler un peu plus loin : « Il y a deux personnes qui ont un bilan dans ce pays, Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara !…». Une prise de position qui illustre les préoccupations sécuritaires dans un contexte régional de plus en plus instable.

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À l’approche de l’échéance électorale de 2025, ce retour dans le giron du Président Alassane Ouattara, est un signe de renforcement de son cercle de soutiens historiques à un moment où la question de sa succession reste entière.

Afriksoir

Affaire, « je souhaite que Ouattara soit candidat » : Qand Marcel Amon-Tanoh s’oublie (Générations Nouvelles)


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