La campagne 2025 de commercialisation de la noix brute de cajou connaît une dynamique sans précédent. C’est ce qu’a révélé le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, ce jeudi, lors d’une conférence de presse organisée au Plateau. Un rendez-vous important pour faire le point à mi-parcours de cette activité stratégique pour l’économie ivoirienne.
« Je voudrais remercier les journalistes pour leur accompagnement constant et leur engagement à faire connaître nos actions dans les filières agricoles », a d’abord déclaré le ministre, avant d’entrer dans le vif du sujet. Ouverte officiellement le 18 janvier 2025, à l’occasion de la première édition des Journées Nationales du Producteur du Coton et de l’Anacarde (JNPCA), la campagne 2025 s’est démarquée par une organisation rigoureuse.
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Le prix minimum bord champ a été fixé à 425 F CFA/kg, avec une période de deux mois exclusivement dédiée aux transformateurs locaux. Cette mesure visait à garantir leur approvisionnement avant l’entrée en scène des exportateurs. « Grâce à une concurrence saine entre acheteurs, nous avons enregistré des prix allant jusqu’à 500 F CFA/kg dans certaines zones, tout en assurant le respect du prix plancher », a précisé le ministre d’Etat.
« sur un objectif de production de 1 150 000 tonnes, il ne reste qu’environ 250 000 tonnes de noix brutes à enlever des mains des producteurs »
« Les quantités sorties des mains des producteurs sont de 900 000 tonnes de noix brutes de cajou, représentant 78% de la prévision de production contre 509 000 tonnes déchargées à la même période en 2024.La part des usiniers se chiffrent à environ 600 000 tonnes, soit près de 150% de l’objectif de transformation au titre de 2025.Les prix bord champ pratiqués se sont maintenus au niveau du prix plancher de 425 F CFA/kg dans la majorité des zones de production. Ils ont oscillé entre 425 et 500 F CFA/kg”, a déclaré le ministre d’Etat.
Fait remarquable : les transformateurs ont absorbé 600 000 tonnes, dépassant de 150 % la cible initiale, preuve d’une véritable montée en puissance de la transformation locale. Le rendement moyen en amande s’élève à 48 lbs, avec un taux d’humidité maîtrisé à 9,02 %, en dessous du seuil critique de 10 %. Dans les zones frontalières, les volumes collectés sont en nette augmentation, signe de l’efficacité des mesures de lutte contre la fuite des produits vers les pays voisins.
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« Au moment d’achever mon propos liminaire, je pense qu’il est opportun de rappeler à l’ensemble des opérateurs économiques que, sur un objectif de production de 1 150 000 tonnes, il ne reste qu’environ 250 000 tonnes de noix brutes à enlever des mains des producteurs. C’est donc le lieu de lancer un appel à la sérénité des acteurs, quant à la poursuite de la campagne de commercialisation de la noix de de cajou, dans de bonnes conditions », a-t-il conclu.
Prince Beganssou
