Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies ce vendredi 27 septembre 2024, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lancé un avertissement sans équivoque à l’Iran, affirmant que toute agression de la part de Téhéran entraînerait une riposte immédiate de la part d’Israël. « Si vous nous frappez, nous vous frapperons. Il n’y a pas d’endroit en Iran que le bras long d’Israël ne puisse atteindre », a-t-il déclaré, soulignant la détermination de son pays à se défendre contre les menaces extérieures.
Netanyahu a utilisé cette tribune pour dénoncer ce qu’il considère comme l’hypocrisie et la partialité de l’ONU à l’égard d’Israël, tout en réaffirmant la nécessité pour son gouvernement de protéger ses citoyens face aux menaces, notamment celles émanant du Hamas et d’autres groupes militants. « Israël cherche la paix. Israël aspire à la paix. Israël a fait la paix et la refera », a-t-il ajouté, tout en défendant les actions militaires israéliennes à Gaza en réponse aux attaques.
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Ce discours a eu lieu dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient et d’une forte opposition internationale à la politique israélienne. Des milliers de manifestants s’étaient réunis à New York pour dénoncer les actions d’Israël, notamment son intervention militaire à Gaza, qui a suscité des critiques à l’échelle mondiale.
« Je n’avais pas l’intention de venir ici cette année. Mon pays est en guerre et se bat pour sa survie », a reconnu Netanyahu, qui a ressenti le besoin de contester les critiques émises par d’autres dirigeants. Son discours reflète les défis politiques internes qu’il doit surmonter, alors que son leadership est mis à l’épreuve sur plusieurs fronts.
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Les tensions entre Israël et l’Iran continuent d’escalader, et les paroles de Netanyahu mettent en évidence la fragilité de la situation au Moyen-Orient, où les appels à la paix sont souvent éclipsés par des menaces de conflit. Dans ce climat instable, la communauté internationale observe de près les développements, cherchant à naviguer entre la diplomatie et la réalité d’un conflit persistant.
Afriksoir
Benjamin Netanyahu Iran