La Russie a fermement rejeté toute possibilité de dialogue sur les questions nucléaires avec les États-Unis, soulignant que la volonté d’élargir l’OTAN à de nouveaux pays constitue une menace directe pour sa sécurité. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré que « nous ne voyons pas l’intérêt d’un dialogue avec Washington sans respect des intérêts fondamentaux de la Russie. »
Cette déclaration fait suite à l’adhésion récente de la Suède et de la Finlande à l’Alliance atlantique, un développement que le Kremlin considère comme une provocation. Zakharova a insisté sur le fait que l’expansion de l’OTAN dans l’espace post-soviétique accentue les menaces pesant sur la sécurité commune, renforçant ainsi la position de Moscou contre tout type de négociations nucléaires.
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Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a également précisé que la Russie ne s’engagera pas dans de nouveaux accords avec les États-Unis concernant la régulation de leurs arsenaux nucléaires. Ce refus soulève des inquiétudes quant à une possible course aux armements entre les deux puissances nucléaires, alors que les tensions entre elles n’ont cessé d’augmenter depuis le début de la guerre en Ukraine.
Depuis le début de ce conflit, le président russe Vladimir Poutine a régulièrement brandi la menace de l’utilisation d’ogives nucléaires, exacerbant les craintes d’une escalade militaire. Les déclarations récentes des responsables russes indiquent une volonté de ne pas céder sur ces questions sensibles, faisant planer un doute sur l’avenir des relations entre la Russie et l’OTAN.
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L’OTAN, qui a accueilli deux nouveaux membres en 2024, reste en alerte face à ces menaces et doit désormais envisager des mesures pour contrer les provocations russes tout en cherchant à maintenir un équilibre stratégique en Europe. Dans ce climat tendu, l’avenir des discussions sur le désarmement nucléaire semble plus incertain que jamais, laissant planer une ombre sur la sécurité mondiale.
Afriksoir