La convention élective du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), qui se tiendra le 16 avril 2025, sera marquée par une situation particulière : Cheick Tidjane Thiam est désormais le seul candidat en lice pour prendre la tête du parti. L’absence de candidature de Jean-Louis Billon, qui avait été initialement pressenti pour défier Thiam, laisse ainsi la voie libre à son rival en interne, pour la candidature officielle du parti à la présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire.
Le processus de sélection des candidatures a été supervisé par le secrétaire technique en chef, Traoré Adam Kolia, et le président du comité électoral, Georges Philippe Ezaley. Leur mission a consisté à garantir que la procédure se déroule de manière transparente et conforme aux statuts du parti. Après des mois de spéculations et de discussions internes, l’annonce de l’absence de Jean-Louis Billon a pris de nombreux observateurs par surprise. Ce retrait de Billon fait de Cheick Tidjane Thiam la figure incontournable pour l’avenir du PDCI-RDA, un parti qui cherche à maintenir sa place de poids lourd dans la politique ivoirienne après la fin du mandat de son ancien président Henri Konan Bédié.
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Un tournant pour le PDCI-RDA
Cette convention élective représente un tournant décisif pour le PDCI-RDA, qui se trouve dans un contexte politique et social en pleine évolution. Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à la présidentielle de 2025, le choix du leader du PDCI-RDA aura un impact majeur sur le paysage politique national. Si Thiam est élu, il pourrait être perçu comme une figure de renouveau pour le parti, apportant une approche moderniste à une formation vieillissante. Fort de son expérience internationale, notamment dans des institutions financières de premier plan, Cheick Tidjane Thiam bénéficie également d’un large réseau, tant au niveau national qu’international.
Un leader pragmatique pour l’avenir du PDCI
Dans un contexte où l’économie et la stabilité politique sont des enjeux cruciaux, Thiam pourrait se positionner comme un leader capable d’attirer des jeunes militants tout en consolidant la base traditionnelle du parti. De plus, son image d’homme d’État pragmatique, couplée à son expertise en gestion, pourrait faire de lui un atout pour le PDCI-RDA dans le cadre de la transition politique que le pays connaît actuellement.
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En l’absence de Jean-Louis Billon, qui n’a pas réussi à se faire une place dans la course, Cheick Tidjane Thiam semble bien parti pour remporter cette convention élective, et ainsi poser les jalons d’une nouvelle ère pour le PDCI-RDA.
Djabiga Soro
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