Péage de Grand-Bassam : « Les pays à côté développés, c’est grâce à la commercialisation de la route » (Amédé Kouakou)

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Péage de Grand-Bassam
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Les guichets du poste de péage de Grand-Bassam seront ouverts le vendredi 23 juin. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou, qui a aussi fait la lumière sur le coût de construction dudit péage. Coût estimé à 22 milliards de francs Cfa et qui aura été critiqué sur les réseaux sociaux.

Ce chiffre, selon le ministre Amedé Kouakou, est le cumul des coûts de toutes les constructions effectuées sur le site : Notamment l’élargissement de la voie (500m X 4 côtés, soit 2kilomètres supplémentaires d’autoroute bitumé; la voie de contournement amenagé, la refection de l’adduction d’eau, des conduits électriques; la construction et l’Equipement d’un poste de police ; la construction et l’équipement d’un poste de sapeur pompiers ;

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la construction et l’équipement sur le site du bureau central de la commercialisation des routes qui est en même temps le centre de contrôle de tous les autres postes de péages du pays ; les équipements modernes installés à ce péage qui fait 2 X 8 portes, pour permettre aux usagers de circuler dans le confort et la sécurité. Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier a même profité de cette rencontre avec la presse pour faire le point des réalisations au péage de Grand-Bassam et annoncé par la même occasion, les tarifs du passage. « Pour éviter ce que l’on constate au péage d’Attinguié où les calculs nous donnent 16 000 véhicules par jour, on ne peut pas prendre le risque de faire trois (03) postes.

A Bassam, on a fait 16 postes, soit 8 de chaque côté. Donc 8 postes pour partir et 8 pour revenir. Sur l’autoroute de Bassam, la zone de stockage c’est sur 500 mètres. Les 500 mètres font 8 voies. Cela fait 4 voies une autoroute 2 voies 2 voies. On a donc sur la zone de péage 4 kilomètres d’autoroute multipliés par 2 milliards, cela nous donne 8 milliards de francs Cfa », a-t-il indiqué. Au niveau des équipements, Amédé Kouakou s’est également réjoui des efforts du gouvernement pour offrir aux automobilistes un péage moderne comme celui des pays développés.

« On a construit un poste pour les pompiers, un poste de police, on a construit un bâtiment pour la Direction de la commercialisation de la route du FER (un dortoir, un réfectoire) et le centre de tous les contrôles de tous les postes de péages de Côte d’Ivoire. Tout cela est compris dans la facture de la construction du péage », a énuméré le conférencier pour justifier les 22 milliards de francs Cfa en question.

« C’est tout cet ensemble à savoir : La voie de déviation, le déplacement de réseau électrique, eau, les bandes blanches, tout ce qui est signalisation, les équipements des bâtiments construits etc qui totalise le montant de 22 milliards de francs Cfa. Les équipements peuvent faire 5 milliards de francs Cfa parce que c’est de là qu’on contrôle tous les autres péages de Côte d’Ivoire. Il faut faire le choix », a-t-il ajouté.

Un autre confort dont a parlé le ministre Amédé Kouakou, c’est l’auvent (bout d’aile des avions) à l’entrée du péage côté Bonoua. « On a fait un avion A5 380. Ceux qui ont construit le projet ont expliqué c’est l’entrée d’une capitale 5 Etoiles, il faut donc faire quelque chose de bien. Les non sachants disent beaucoup de choses. Peut-être que ce n’était pas opportun de construire un poste de police, de pompier, un centre de contrôle de tous les péages mais ce sont des options que nous avons choisies (…) Dans la mesure où l’usager paye pour passer, on a l’obligation d’assurer sa sécurité », a fait savoir le conférencier.

Il a profité de cette rencontre avec les journalistes pour rappeler les coûts de passage au péage. « La chance qu’on a à Bassam, c’est qu’il y a l’ancienne voie. Ceux qui ne veulent pas payer peuvent prendre l’ancienne voie. Le coût qui a été validé par le Premier ministre, c’est 1000 francs pour les voitures légères, 1500 pour les véhicules moyens, 2000 pour les véhicules lourds et 2500 pour les véhicules remorques.

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Les recettes nous permettent de nettoyer l’autoroute, les bandes blanches, d’apporter secours au cas où des usagers ont des problèmes. Moi je préfère payer 1000 francs pour passer dans de bonnes conditions. Le péage, c’est pour entretenir les routes (…) Tous les pays à côté et un peu plus loin de nous qui se sont développés, c’est grâce à la commercialisation de la route. Il n’y pas de recette magique. Il n’y a rien à cacher », a-t-il répété.

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