Philippe Arnaud N’Da, président de la Jeunesse Jean-Louis Billon estime que « La Côte d’Ivoire est dans la tourmente », à deux jours du meeting que l’opposition compte organiser au stade Félix Houphouët-Boigny du Plateau.
La Jeneusse Jean Louis Billon, mouvement proche de l’alliance des Jeunesses du PDCI et qui a reversé tous canaux et dispositif au service du PDCI RDA et du president Bédié, est très honorée de prendre part à cette importante cérémonie dont le thème est : « Le rôle de la jeunesse pour des élections démocratique en vue d’une transition pacifique du pouvoir d’Etat ». Ce forum arrive à point nommé et vous méritez bien, Cher président Gbanta Romuald, président de l’alliance des Jeunes du PDCI RDA nos sincères félicitations pour en avoir pris l’initiative.
Je tiens surtout à rendre un vibrant hommage au president du PDCI RDA et leader de l’opposition SEM Henri Konan Bédié et à son lieutenant fidèle le secrétaire exécutif le capitaine courage M. Maurice Kakou Guikahue pour leur combat pour la défense de la démocratie et aussi pour l’établissement de l’étique politique.
Nous nous réjouissons de la tenue de cette cérémonie. Les objectifs qu’elle poursuit sont louables et emmènent à la responsabilité de la Jeunesse afin de savoir comment Assainir l’environnement politique et contribuer à l’organisation d’élections libres, transparentes, inclusives et paisibles le 31 Octobre.
Nous insistons sur ce dernier point, car la violence, sous quelque forme que ce soit, n’a pas de place en démocratie. Nous osons donc espérer, que nos autorités gouvernementales créeront des conditions d’élections apaisées, car nous les jeunes, ici présents, nous nous accordons sur les voies et moyens de contribuer concrètement à l’instauration d’un climat politique propice à une saine compétition politique en CI, en y consolidant paix et démocratie.
Chers amis Jeunes, Mesdames et Messieurs, Chers participants,
Nous ne le savons tous, nous sommes en période pré-électorales et nous assistons à un regain de tensions politiques. La Côte d’Ivoire est dans la tourmente. Le gouvernement multiplie des actions d’intolérance politique et cela est perceptible avec la candidature illégale du président Alassane Ouattara. L’ambiance est électrique.
Nos gouvernants veulent nous présenter, nous les jeunes comme sujets, héritiers d’un mode d’expression politique où l’exclusion de l’autre par l’intimidation ou tout autre moyen violent est la norme. Aujourd’hui, à quelques jours des prochaines échéances électorales nationales, il faut marquer une pause et réfléchir ensemble.
Nos aînés, chefs de partis, acteurs politiques et gouvernement, doivent renouer avec le dialogue, il faut qu’il soit renforcé. Ils doivent convenir, en urgence à adopter une Feuille de route consensuelle pour l’organisation effective d’élections transparentes, justes, équitables et ouvertes à tous.
Nous exhortons donc les acteurs politiques surtout le gouvernement à se familiariser avec les textes de bonne conduite pour les joutes electorales, car ils rappellent les fondements d’une expérience démocratique qui valorise la dignité humaine, notre dignité.
Tous ces textes disent non à la violence. Ils réaffirment surtout la primauté de la règle de droit et de la justice, qui doit être la même pour tous. C’est dans ce contexte dans le code de bonne conduite, il est invité à l’impérieuse nécessité pour que « les partis et acteurs politiques s’engagent à sensibiliser leurs membres, en particulier les jeunes, au respect des droits civils et politiques, ainsi qu’aux valeurs démocratiques,… ». Ils se sont aussi promis de « … dénoncer, condamner et sanctionner toute forme de violence, verbale et physique, comme mode d’expression politique ».
Chers participants,
Nous souscrivons donc aux objectifs que nous nous sommes assignés, à savoir : asseoir un esprit de dialogue constructif permanent chez les jeunes ; consolider la démocratie ; cultiver l’esprit de tolérance et de respect mutuel, en mettant en avant un comportement patriotique.
Tout ceci rappelle à tous les jeunes des différents bords politiques (opposition comme pouvoir) que nous sommes des acteurs à part entière et non seulement de simples sujets. Nous devons donc agir, en tout temps, en vrai responsables que nous sommes ; en exerçant un peu de bon sens et notre propre jugement. Car, en cas de faute grave, notre responsabilité individuelle sera engagée.
Aujourd’hui jeunes, nous n’en sommes pas moins les dirigeants de demain. Attelons-nous donc à faire en sorte que nos actes présents soient la bonne semence des récoltes à venir. Que nos choix présents ne viennent donc jamais nous hanter demain. L’histoire de notre pays devrait vous inviter à encore plus de vigilance.
Mesdames et Messieurs, Chers participants,
Les élections approchent à grands pas. Malheureusement, beaucoup reste à faire pour établir un environnement politique favorable à des élections réellement démocratiques et paisibles. Nous les jeunes avons devant nous un choix historique à faire. Participer activement à l’écriture d’une nouvelle page de notre destin national pour une CI forte dans sa diversité, prospère et paisible ; ou nous laisser subir les injustices et les violations du pouvoir en place qui mènent à l’errance et à la ruine, la nôtre d’abord, mais aussi celle de toute la nation. Le choix devrait être facile. Nous savons tous qu’il ne l’est pourtant pas.
Cependant, n’oublions jamais que l’avenir nous appartient. Agissons donc en hommes et femmes libres et responsables. Surtout, bannissons la violence mais ne reculons pas non plus face à la dictature, à la forfaiture et à l’injustice.
Rendez vous donc ce samedi 10 Octobre 2020 au stade FHB pour contraindre le pouvoir pacifiquement le pouvoir au respect de la constitution et au dialogue.