Les débats et spéculations s’intensifient autour de la posture de Jean-Louis Billon face à l’élection présidentielle de 2025. L’ancien ministre du Commerce semble s’écarter de la course, mais une question persiste : que cache réellement cette stratégie ?
Une candidature en retrait
Selon des indiscrétions provenant de son propre entourage, Jean-Louis Billon aurait renoncé à se présenter en 2025, une décision attribuée à un pessimisme face à un processus électoral dominé par le RHDP.
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Une telle position expliquerait son absence sur le terrain, notamment durant les récentes opérations de révision de la liste électorale (RLE). Contrairement à Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, qui s’illustre par une mobilisation intense parcourant plus de 1 500 kilomètres en deux jours. Billon semble miser sur l’avenir, se projetant déjà vers 2030.
Ce choix soulève des interrogations. Maintenir une présence ambiguë dans la sphère politique tout en s’abstenant d’actions concrètes, serait-ce une manière de laisser le champ libre au RHDP tout en affaiblissant son propre camp ?
Une médiation contestée
Des rumeurs évoquent des tentatives de médiation, supposément orchestrées par le PDCI-RDA, pour obtenir un soutien financier de Billon. Cependant, des sources proches de Tidjane Thiam réfutent l’idée d’une telle démarche, affirmant que le président du parti s’y oppose fermement. Qui, dès lors, pilote ces initiatives informelles au sein de l’appareil politique ?
Un parti résilient face aux divisions
En dépit du manque de financements publics destinés aux partis d’opposition, le PDCI-RDA continue de fonctionner grâce aux efforts personnels de Tidjane Thiam. Ce dernier, décrit comme un leader déterminé, parvient à rassembler les militants. Toutefois, cette dynamique suffira-t-elle à surmonter les dissensions internes et à neutraliser les ambitions divergentes de figures influentes comme Jean-Louis Billon ?
Une stratégie à double tranchant
L’hypothèse d’une manœuvre délibérée de Jean-Louis Billon pour affaiblir le PDCI-RDA en 2025, en vue d’un retour en force en 2030, suscite des doutes sur ses véritables intentions. Les militants, engagés dans une quête de reconquête du pouvoir après 25 ans d’attente, méritent davantage de clarté et d’engagement de leurs dirigeants.
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Alors que l’échéance de 2025 approche, l’avenir du PDCI-RDA pourrait dépendre de la capacité de ses leaders à se positionner avec cohérence. Si Jean-Louis Billon ne clarifie pas rapidement sa stratégie, son rôle au sein du parti risque de devenir un sujet de discorde durable.
Djabiga Soro
Jean-Louis Billon présidentielle
