Du 20 au 21 janvier 2025, s’est tenue à Abidjan, la 126ème Assemblée plénière de la Conférence des Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire. Pendant 5 jours, ils ont planché sur l’actualité de la foi chrétienne en Côte d’Ivoire mais aussi sur l’actualité sociopolitique du pays. Dans le Communiqué qui a sanctionné cette plénière, les Evêques de Côte d’Ivoire ont émis le souhait de voir l’élection présidentielle prévue pour octobre 2025 se dérouler dans un climat optimal de confiance, de paix et surtout d’amour du prochain.
Ainsi, aux points 10 et 11 de ce Communiqué sous le chapitre « Raviver l’espérance de la Nation Ivoirienne », Les Evêques ivoiriens ont déclaré : « Il ne fait aucun doute que la nation ivoirienne se trouve à la croisée des chemins en cette année jubilaire qui est aussi l’année de l’élection présidentielle. La manière dont ses filles et fils se comportent pendant cette période est déterminante pour sa survie. L’élection présidentielle d’octobre 2025 approche à grands pas. À ce sujet, les Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire adresseront incessamment une Lettre pastorale à la nation. Mais déjà, ils prennent acte de l’engagement du président de la République à garantir des conditions équitables, transparentes pour tous les candidats aux élections.
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En outre, ils exhortent la Commission Electorale Indépendante(CEI) à tout mettre en œuvre pour garantir des élections libres, équitables, transparentes, crédibles et inclusives afin d’accroître la confiance des citoyens dans le processus électoral », avant de dire au point 12 : « La politique étant une noble vocation pour la gestion du bien commun, la Conférence des Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire (CECCI) encourage tous les hommes politiques à respecter les valeurs d’intégrité et de décence.
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Elle condamne fermement toutes les formes de vente et d’achat de votes, qu’elle considère comme illégales et inadmissibles. Aussi, conseille-t-elle à tous les acteurs politiques et aux électeurs de s’en abstenir. » Pourvu que ce message soit entendu. Tout le monde (pouvoir comme opposition parle d’élection apaisée… Il faut maintenant en créer les conditions.
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