Les États-Unis, par la voix de leur ambassadrice à l’Organisation des Nations Unies (ONU), Linda Thomas-Greenfield, ont pris une position significative en faveur d’une réforme longtemps attendue du Conseil de sécurité. Lors d’une intervention le 12 septembre 2024, les États-Unis ont annoncé leur soutien à l’attribution de deux sièges permanents au continent africain au sein de cet organe central des Nations Unies.
Cependant, cette proposition exclut l’extension du droit de veto aux nouveaux membres permanents, une mesure qui risque de susciter des réactions mitigées. Selon l’ambassadrice américaine, bien que les États-Unis soient favorables à une meilleure représentation de l’Afrique, il n’est pas envisageable d’accorder le droit de veto aux nouveaux membres. « Nous pensons qu’étendre ce droit de veto rendrait le Conseil plus dysfonctionnel », a-t-elle déclaré. Une position que les États-Unis partagent avec d’autres membres permanents actuels du Conseil, qui montrent peu d’empressement à renoncer à leur influence exclusive sur les grandes décisions mondiales.
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Ce soutien fait partie des réformes réclamées depuis longtemps, l’Afrique étant sous-représentée au sein du Conseil malgré son poids démographique et son importance géopolitique. Le continent ne dispose actuellement que de trois sièges non permanents, une situation jugée inéquitable par de nombreux observateurs internationaux.
La prise de position américaine intervient dans un contexte de pressions croissantes venant de nombreux dirigeants africains. Le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, avait plaidé en août dernier pour l’abolition pure et simple du veto ou, à défaut, son extension aux nouveaux membres permanents. « C’est une question de justice », avait-il martelé lors de son intervention au Conseil de sécurité, rappelant l’importance de corriger une injustice historique.
L’Afrique n’est pas seule dans cette démarche. Plusieurs autres régions et blocs, dont les petits États insulaires en développement, réclament également une représentation plus équitable. Linda Thomas-Greenfield a d’ailleurs mentionné la possibilité d’un siège non permanent pour ces États, mais sans préciser le nombre total de nouveaux membres permanents et non permanents que le Conseil pourrait accueillir.
Un chemin semé d’embûches
Les États-Unis, par la voix de leur ambassadrice à l’Organisation des Nations Unies (ONU), Linda Thomas-Greenfield, ont pris une position significative en faveur d’une réforme longtemps attendue du Conseil de sécurité. Lors d’une intervention le 12 septembre 2024, les États-Unis ont annoncé leur soutien à l’attribution de deux sièges permanents au continent africain au sein de cet organe central des Nations Unies. Cependant, cette proposition exclut l’extension du droit de veto aux nouveaux membres permanents, une mesure qui risque de susciter des réactions mitigées.
Selon l’ambassadrice américaine, bien que les États-Unis soient favorables à une meilleure représentation de l’Afrique, il n’est pas envisageable d’accorder le droit de veto aux nouveaux membres. « Nous pensons qu’étendre ce droit de veto rendrait le Conseil plus dysfonctionnel », a-t-elle déclaré. Une position que les États-Unis partagent avec d’autres membres permanents actuels du Conseil, qui montrent peu d’empressement à renoncer à leur influence exclusive sur les grandes décisions mondiales.
Ce soutien fait partie des réformes réclamées depuis longtemps, l’Afrique étant sous-représentée au sein du Conseil malgré son poids démographique et son importance géopolitique. Le continent ne dispose actuellement que de trois sièges non permanents, une situation jugée inéquitable par de nombreux observateurs internationaux.
La prise de position américaine intervient dans un contexte de pressions croissantes venant de nombreux dirigeants africains. Le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, avait plaidé en août dernier pour l’abolition pure et simple du veto ou, à défaut, son extension aux nouveaux membres permanents. « C’est une question de justice », avait-il martelé lors de son intervention au Conseil de sécurité, rappelant l’importance de corriger une injustice historique.
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L’Afrique n’est pas seule dans cette démarche. Plusieurs autres régions et blocs, dont les petits États insulaires en développement, réclament également une représentation plus équitable. Linda Thomas-Greenfield a d’ailleurs mentionné la possibilité d’un siège non permanent pour ces États, mais sans préciser le nombre total de nouveaux membres permanents et non permanents que le Conseil pourrait accueillir.
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Dmitri Medvedev : « Pourquoi les États doivent-ils lutter contre le néocolonialisme ? »