La rencontre, la semaine dernière, entre le chef de l’Etat, Alassane Ouattara et le président de l’UDPCI, Dr Albert Mabri Toikeusse, a soulevé beaucoup d’interrogations et d’interprétations.
C’est justement pour répondre à ces interrogations soulevées çà et là que le secrétaire général, Jean Blé Guirao, a bien voulu apporter des éclairages, samedi dernier, au siège du parti à Cocody-Angré, lors d’une rencontre avec une quarantaine de jeunes venus adhérer au parti arc-en-ciel. « Au sortir du dialogue politique, on a dit qu’il faut des rencontres de haut niveau avec le chef de l’Etat pour essayer de résoudre certains problèmes majeurs. L’UDPCI est un parti politique qui a un Groupe parlementaire. »
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« La loi dit que tous les partis politiques qui ont un Groupe parlementaire doivent se retrouver à l’Assemblée. L’UDPCI doit se retrouver à l’Assemblée. Le Conseil constitutionnel regarde mais ne dit rien. C’est un élément de discussion pour qu’à la prochaine rentrée parlementaire l’Udpci puisse entrer. L’UDPCI a été exclu du Conseil économique, social, environnemental et culturel. Il y a 115 membres et nos représentants n’y sont pas. Ce sont des problèmes qu’on doit régler si on veut la paix » a laissé entendre le secrétaire général de l’UDPCI. » Aussi évoque-t-il une autre problématique touchant le président fondateur de l’UDPCI, le général Robert Guëi, à qui la loi concèderait des avantages pour avoir été président de la République, durant les 10 mois de transition, après le coup d’Etat de 1999.

La rencontre entre Alassane Ouattara et Albert Mabri Toikeusse soulève beaucoup d’interrogations et d’interprétations
« L’UDPCI a demandé la réhabilitation du président Robert Gueï. N’oublions pas que la Constitution de 2000 qui a été réaménagée en 2016 porte la signature du président Robert Gueï. Il faut le réhabiliter pour que ses familles politique et biologique puissent bénéficier de ce qu’il a fait sur la terre des hommes. Donc, le président de la République qui ouvre la série des discussions a commencé par le président de l’UDPCI. Et je suis sûr que dans les jours à venir, il va rencontrer les présidents Gbagbo et Bédié. Ce qui est important, c’est la Côte d’Ivoire. Il faut aller dans le sens de l’application des résolutions du dialogue politique pour que notre pays retrouve la paix » a-t-il poursuivi.
Blé Guirao affiche une foi inébranlable que son mentor est le meilleur cheval pour conduire le navire ivoire, à partir de 2025. « Le président Mabri Toikeusse est très jeune. Quand on est jeune, on est plus dynamique. En plus, la vision du président Mabri. Il a participé activement aux débats du dialogue politique. Tout le monde sait ce qu’il a fait là-bas. A l’UDPCI, c’est l’humilité, le respect de l’autre, la croyance en Dieu, la vision de paix et de cohésion pour le pays. Les gens ont compris que le parti de Robert Guéi peut libérer ce pays » a-t-il ajouté.

La quarantaine de nouveaux adhérents était conduite par Diomandé Flan dit National Azo, ex secrétaire général adjoint de la FESCI, sous Assi Assi Fulgence. Ces jeunes disent être épris par la manière dont Mabri Toikeusse fait la politique. Les cartes d’adhésion à l’UDPCI vont de 2000 à 1 million F Cfa. Le parti a fait venir une machine de l’Europe pour produire les cartes de façon instantanée. Il est prévu des fiches d’adhésions dans toutes les régions.
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