Le samedi 11 janvier, à l’occasion de la rentrée politique du cadre restreint de son mouvement, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a donné un pan de son projet de société en faveur des femmes de Côte d’Ivoire et sa vision de la famille face à la nouvelle donne véhiculée par l’occident sur la structuration de la famille.
Le samedi 11 janvier dernier, le cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires a tenu sa traditionnelle réunion. Celle de ce samedi étant la première de l’année 2025, elle marquait la rentrée politique de cet organe stratégique de GPS. La rentrée politique 2025 du cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires a rompu avec la traditionnelle déclaration à laquelle le mouvement avait habitué l’opinion nationale et internationale. La première de 2025 a donné plutôt l’occasion au président de GPS de s’adresser directement aux Ivoiriens à travers un live via sa page Facebook.
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Après avoir présenté ses vœux du nouvel an à son auditoire, l’ancien Premier ministre a décliné un pan de sa vision pour la Côte d’Ivoire. A ce titre, le leader de GPS a mis en avant deux projets sociétaux assez cruciaux pour la vie d’une nation : la politique du genre et son engagement pour la structure traditionnelle de la famille fondée sur un homme et une femme. « Je tiens à dire mon engagement et ma dévotion à la cause du genre féminin ne datent point d’hier », a signifié l’ex -PAN avant d’ajouter, « J’ai toujours considéré que le progrès de la Nation passe par l’éducation et la capacitation des femmes car pour moi, éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation ».
Il a en outre rappelé que chef du gouvernement, et président de l’Assemblée nationale, il n’a pas manqué de s’engager à œuvrer « pour l’égalité des sexes aussi bien par des discours marquants le 8 mars 2008 à Gagnoa à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme. Aux difficultés des femmes Ivoiriennes, le président de Générations et Peuples Solidaires n’est pas insensibles « Hélas, il est amer de constater que malgré le poids des ans, les femmes de Côte d’Ivoire sont toujours confrontées aux défis dans l’accès à l’éducation, empêchant leur représentation dans le secteur formel et les institutions nationales. », se désole-t-il. Après avoir dressé ce constat amer, il ne part pas sans faire des propositions concrètes pour y faire face.
« C’est un impératif moral, social et économique que nous devons placer au cœur de notre action politique et sociale. Cela peut et doit changer. Et ce changement, je m’engage à le conduire avec vous. », déclare Guillaume Soro. Ainsi, s’engage-t-il à « la création d’infrastructures éducative idoines (internats) offrant un meilleur environnement pour l’apprentissage, des mesures incitatives pour encourager les jeunes filles à poursuivre des formations de haut niveau dans des domaines techniques et scientifiques, facilitant leur accès à des emplois du secteur formel, refuser les stéréotypes qui confinent la jeune fille aux métiers de coiffeuses, couturière, infirmières, secrétaires ou autres, forger une nouvelle génération de femmes Ivoiriennes dotées de compétences techniques et technologiques solides, capables de bénéficier de financement et de transformer l’économie nationale en devenant des exemples dans leurs domaines ».
Sur l’épineuse question de la structure de la famille que de nombreuses personnalités politiques nationales et internationales abordent comme si elles marchaient sur des œufs, Guillaume Soro s’avance sans langue de bois. Le leader de GPS affirme clairement son identité « dans le débat mondial sur la structure familiale ». « Alors que l’occident contemple une déstructuration et une désarticulation du noyau familial, il est urgent pour nos sociétés Africaines de ne point s’avilir ni se détourner de ses valeurs qui nous distinguent et nous assurent une identité civilisationnelle propre. Dans ce brouhaha généralisé et face à ces nouvelles théories fumeuses marquées par une garrulité incessante et stérile, il nous faut nous interroger sur ce que c’est que la famille pour nous, Africaines et Africains », lance-t-il.
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A l’interrogation de ce que c’est que la famille, la réponse et la position du président de GPS sont sans ambiguïté. La famille pour Guillaume ne peut être imaginée hors de deux personnes de sexes différents. Ainsi dira-til, « l’équilibre et la survie de l’humanité repose, depuis les temps immémoriaux, sur cette vérité immuable qui est l’union entre l’homme et la femme. C’est cette union qui dans un savant processus pérennise l’humanité en engendrant des enfants filles et garçons porteurs de l’infini. Et le rôle du père et de la mère dans ce contexte est insubstituable, telle est notre conviction ».
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