Le gouvernement sénégalais a annoncé une nouvelle baisse du prix du riz, aliment de base dans le pays. Dès le 3 avril 2025, le kilogramme de riz passera de 410 francs CFA à 350 francs CFA. Cette mesure s’inscrit dans la volonté des autorités de réduire le coût de la vie des citoyens, grâce à des négociations avec les pays producteurs et à la baisse des cours mondiaux.
Le riz, ingrédient essentiel du thiéboudiène et d’autres plats traditionnels, est l’aliment le plus consommé au Sénégal, avec une demande annuelle estimée à 1,3 million de tonnes. Conscient du poids de cette denrée dans le budget des ménages, le gouvernement avait déjà opéré une première baisse de 40 francs CFA en juin 2024. La nouvelle réduction de 60 francs CFA renforce donc cet engagement en faveur du pouvoir d’achat des citoyens.
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La baisse des prix mondiaux du riz a facilité cette décision. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a révisé à la hausse ses prévisions de production mondiale, notamment grâce aux pluies abondantes en Asie. L’Inde, principal fournisseur du Sénégal, a récemment repris ses exportations de riz brisé, et d’autres pays comme la Thaïlande ont baissé leurs prix pour rester compétitifs.
Une politique volontariste
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, a joué un rôle clé dans ces négociations. Son voyage en Inde a permis d’obtenir de meilleures conditions d’importation, en réduisant les intermédiaires. Le président Bassirou Diomaye Faye officialisera cette mesure le 3 avril 2025, accompagnée d’un dispositif renforcé de surveillance pour assurer son application effective.
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Si cette baisse du prix du riz est une bonne nouvelle pour les consommateurs, elle relance également le débat sur l’autosuffisance rizicole du Sénégal. Le pays reste dépendant des importations, une situation qui expose les prix aux fluctuations du marché international. La relance de la production locale pourrait ainsi être la prochaine étape pour garantir une stabilité à long terme.
Afriksoir
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