Du 1er au 2 octobre 2024, Abidjan accueille un atelier international de sensibilisation à la mise en œuvre de la Convention sur les armes biologiques. Organisé par la Commission pour l’Interdiction des Armes de Destruction Massive en Côte d’Ivoire (CIADM-CI), en partenariat avec le Bureau des Affaires de Désarmement de l’ONU, cet événement marque une première étape importante dans la prévention des menaces biologiques.
Soutenu par l’Union européenne, les États-Unis et le Canada, cet atelier réunit 30 participants issus de divers secteurs, dont la recherche, la sécurité, et la santé publique. Le Général de Brigade Kouaho Amichia Édouard, secrétaire permanent de la CIADM-CI, a ouvert les travaux en soulignant l’importance de l’événement.
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« La Côte d’Ivoire accorde une place de premier choix à la sécurité et à la protection de sa population », a-t-il affirmé, rappelant que le pays a ratifié la Convention sur l’interdiction des armes biologiques dès 1972. Le général a insisté sur l’engagement ivoirien dans la lutte contre les armes biologiques à travers diverses initiatives et la mise en œuvre de cette convention.

Cet atelier a pour objectif de former les acteurs nationaux sur les risques biologiques et de promouvoir une collaboration intersectorielle pour mieux prévenir ces menaces. Les participants seront instruits sur les normes internationales en biosécurité et bénéficieront de l’expérience de pays en pointe dans ce domaine.
Remi Bacouillard, représentant de l’UNODA (Bureau des Nations Unies pour les Affaires de Désarmement), a rappelé que la convention constitue un instrument crucial contre la prolifération des armes biologiques. « Lorsque cette convention est mise en œuvre de manière cohérente, elle peut également renforcer les objectifs de développement durable, notamment en matière de santé publique », a-t-il ajouté.
Les deux jours de discussions permettront de partager les bonnes pratiques et de débattre des défis spécifiques à la biosécurité en Côte d’Ivoire. Cet atelier s’inscrit dans une série d’initiatives prises par le pays pour renforcer la sécurité nationale. En mai dernier, un événement similaire avait été organisé pour sensibiliser aux risques chimiques auprès des douaniers africains.
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Notons que le général Kouaho a souligné les bénéfices que la Côte d’Ivoire retire de son engagement dans cette convention, notamment en termes de coopération scientifique et de renforcement des capacités techniques. Cet atelier international de sensibilisation à la mise en œuvre de la Convention sur les armes biologiques marque ainsi une étape clé pour une meilleure préparation nationale face aux menaces biologiques.
Lucien Kouaho (stagiaire)