En mission officielle à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, le Vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a entamé une série de rencontres stratégiques visant à renforcer la synergie entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les groupes Wazalendo et les forces vives locales.
Cette mission fait suite à un passage stratégique à Bujumbura, au Burundi, et s’inscrit dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant à l’Est du pays, où sévissent encore plusieurs groupes armés. Le ministre a transmis un message personnel du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, également commandant suprême des FARDC, aux troupes déployées dans la région.
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À l’écoute des soldats
Lors de sa visite à l’État-Major du secteur Sokola II Sud-Kivu, Me Guy Kabombo a tenu une réunion avec les responsables militaires, les soldats congolais ainsi que les combattants Wazalendo engagés aux côtés des FARDC. L’occasion pour lui d’écouter les doléances des troupes et de recueillir leurs propositions en vue d’améliorer l’efficacité opérationnelle sur le terrain.
« Il est temps d’adopter une approche plus pragmatique et participative dans notre stratégie de défense », a-t-il déclaré. « En intégrant les réalités vécues par les soldats, nous pourrons conduire des opérations plus ciblées et plus efficaces. »
Dialogue avec la société civile
La mission s’est poursuivie par une rencontre à la mairie d’Uvira avec les forces vives de la société civile. Ce moment d’échange a permis d’évoquer le rôle crucial de la population dans la stabilisation de la région. Pour le ministre, l’implication citoyenne est un levier indispensable pour bâtir une paix durable.
« La sécurité ne peut reposer uniquement sur les armes. Elle doit être partagée avec les communautés. C’est ensemble que nous devons opposer un front uni face aux menaces », a insisté Me Kabombo.
Une nouvelle dynamique de défense nationale
À travers cette visite de terrain, le Vice-Premier ministre veut insuffler une nouvelle dynamique dans la gestion des questions sécuritaires à l’Est de la RDC. Son approche, fondée sur l’écoute, la proximité et l’intégration des acteurs locaux, marque une rupture avec les méthodes classiques. Elle vise une meilleure cohésion entre l’armée, les autorités locales et les populations civiles.
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Dans une région longtemps meurtrie par les violences, cette mission revêt un caractère hautement symbolique et stratégique. Elle traduit la volonté du gouvernement congolais de reprendre l’initiative sur le plan sécuritaire, tout en consolidant l’unité nationale.
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