Tensions diplomatiques entre l’Algérie et le Mali : L’Imam Dicko répond aux accusations de « trahison »

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L'imam Mahmoud Dicko
L'imam Mahmoud Dicko
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Au Mali, une nouvelle vague de tensions diplomatiques entre Alger et Bamako a émergé suite aux accusations de « trahison » et d’hostilité envers la transition, portées contre l’influent imam Mahmoud Dicko par les autorités maliennes. L’imam, réagissant pour la première fois à ces allégations, a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux pour démentir catégoriquement ces accusations et partager sa version des faits.

La vidéo de 13 minutes débute par l’imam se présentant face caméra, effectuant des prières, déclare : « Il est temps de révéler certaines vérités. » Selon Mahmoud Dicko, lui-même, des groupes rebelles, et les autorités de transition maliennes auraient été invités par le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

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« Ceux qui parlent en leur nom ont annoncé qu’un imam du pays est actuellement en Algérie, qu’il s’entretient avec les rebelles, qu’il leur distribue de l’argent (…) Rien ne peut toucher le Mali sans que les retombées ne se fassent sentir sur l’Algérie » Sur le Mali, l’imam Dicko assure que le président Goita a refusé de le recevoir à son retour de la Mecque, puis il s’interroge : « allons-nous rester dans une transition qui ne finira jamais ? Qui souhaite que nous demeurions dans cette transition sans trajectoire » ? Avant de conclure « Dieu sait que je ne trahirai jamais mon pays, car tout ce que je possède lui est redevable. »

Sur la scène politique malienne, Mahmoud Dicko dévoile que le président de la transition, Assimi Goita, aurait refusé de le recevoir à son retour de La Mecque. Il s’interroge alors sur la direction de la transition malienne, remettant en question la possibilité de rester dans une transition sans trajectoire claire et appelant à une réflexion sur l’avenir du pays.

Enjeux pour le Mali et l’Algérie

« Le Président (algérien) m’a partagé deux points lors de notre entretien. Tout d’abord, il m’a dit : « J’ai construit la 3e plus grande mosquée au monde après celles de La Mecque et de Médine, mais nous ne voulons pas en faire uniquement un lieu de prière. Nous souhaitons également en faire un centre de réflexion pour les chercheurs et les savants du monde afin de trouver des solutions crises multidimensionnelles qui traversent le monde, en particulier les États du Sahel. J’ai remarqué que vous êtes un érudit et méritez une place dans ce centre », s’est expliqué Mahmoud Dicko.

Aussi, l’homme de Dieu a dans ses propos, révélé que des personnes ont tenter de « l’empoisonner » depuis un moment. « On a même tenté de m’empoisonner dans ma mosquée. Je prie pour la stabilisation de mon pays et pour que le Seigneur guide les actions des autorités de latransition », a fait savoir l’homme de Dieu.

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L’imam conclut la vidéo en affirmant son attachement indéfectible au Mali, déclarant qu’il ne trahirait jamais son pays, car tout ce qu’il possède lui est redevable. Cette déclaration souligne son engagement envers la nation malienne malgré les controverses qui l’entourent. Les développements récents soulignent la complexité de la situation politique au Mali et les enjeux diplomatiques entre l’Algérie et le Mali. Il reste à voir comment ces événements influenceront le paysage politique malien et les relations entre les deux nations voisines.

Prince Beganssou

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