Un nombre de femmes ukrainiennes répondent à l’appel des forces armées du pays pour renforcer les rangs, avec une augmentation de 40% par rapport à 2021. Cette mobilisation croissante est motivée par les pertes importantes subies par l’armée ukrainienne au cours des combats, comme l’a souligné un article du « The New York Times ».
Le conflit en Ukraine, qui s’est enlisé dans des batailles d’usure après 20 mois de guerre totale, nécessite un approvisionnement constant en armes et en personnel. Bien que l’Ukraine bénéficie d’un soutien occidental en termes d’armement, elle dépend largement de sa propre population pour reconstituer ses forces, alors que la Russie dispose d’une population militaire environ trois fois plus importante. « Le travail de l’armée ukrainienne avec les femmes est certainement un pas en avant sur la voie de l’égalité, mais il reflète également les pertes énormes subies pendant la guerre », indique l’article de la publication.
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Face à cette réalité, des efforts sont déployés pour attirer davantage de femmes dans l’armée ukrainienne. Actuellement, environ 43 000 femmes servent dans les forces armées ukrainiennes, soit une augmentation notable de 40% depuis 2021. Au fil du conflit, des restrictions ont été levées, permettant aux femmes d’occuper des postes clés tels que mitrailleur, commandant de char et tireur d’élite. Les règles interdisant aux femmes de conduire des camions ont également été abolies, et la limite d’âge pour les recrues féminines a été portée à 60 ans, alignée sur celle des hommes.
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Bien que cette ouverture de l’armée ukrainienne aux femmes soit considérée comme un pas en avant vers l’égalité, elle témoigne également des sacrifices importants engendrés par le conflit. Les femmes ukrainiennes, animées par un « sens du devoir », s’entraînent en vue de se retrouver éventuellement en première ligne du combat, montrant ainsi leur engagement envers la défense de leur pays.
Lucien Kouaho (stagiaire)
